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En Roumanie, le mariage ne sera pas dénaturé

Lu sur Orthodoxie :

Images-2"Les sénateurs roumains ont approuvé mardi 11 septembre une proposition qui permettrait de modifier la Constitution de manière à affirmer explicitement que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme. Les sénateurs ont voté par 107 voix contre 13, avec sept abstentions, en faveur de l’organisation d’un référendum qui pourrait modifier la Constitution, qui stipule actuellement que le mariage est une union entre « conjoints ».

Ce vote intervient après que la Chambre des députés du Parlement a massivement approuvé la même mesure l'an dernier. Ce vote fait suite à la signature par 3 millions de Roumains d'une pétition demandant que la Constitution soit modifiée pour redéfinir le mariage comme une union entre un homme et une femme.

Le vote du Sénat était la dernière étape avant l'organisation de ce référendum qui pourrait avoir lieu dès le 7 octobre. Le gouvernement devrait fixer une date pour le scrutin au cours des prochains jours.

En vertu de la loi roumaine, la Constitution peut être modifiée sur proposition du président, du gouvernement, d'un quart des législateurs ou d'au moins 500.000 citoyens. Le Parlement doit approuver ces demandes, qui doivent ensuite être confirmées dans le cadre d'un référendum national pour entrer en vigueur. Le code civil roumain interdit déjà les partenariats civils entre personnes du même sexe."


Famille, patrimoine et transmission

Réflexion des Hommes adorateurs :

Images-2"Avoir à cœur la transmission du patrimoine est vivre et aider ses enfants à vivre le 4ème commandement : « tu honoreras ton père et ta mère ». Ce commandement est si important que le catéchisme de l’Eglise catholique précise : « Le respect de ce commandement procure avec les fruits spirituels des fruits temporels de paix et de prospérité » (cf. CEC, nos 2197-2200). Loin d’être une considération matérialiste, bien au contraire, c’est remercier les ancêtres pour le dur labeur et souvent les énormes sacrifices qui leur ont permis de garder intact un patrimoine immobilier, des objets patrimoniaux, etc… souvent sans autre désir que de pouvoir transmettre.

De même que le catéchisme de l’Eglise catholique indique que le patriotisme est un devoir de reconnaissance et de l’ordre de la charité (« L’amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l’ordre de la charité« . CEC, no 2239), le respect du patrimoine familial, à moindre échelle mais comme une pierre du patrimoine qu’est notre patrie, est une manière très incarnée de vivre ce devoir de reconnaissance et de charité.

Mais il ne faut pas oublier que tout cela  serait bien superficiel si le désordre s’installait comme aimer plus le patrimoine que ses proches, que son prochain. C’est là que le patrimoine prend son sens, le matériel devant être au service spirituel. Ainsi le patrimoine doit en permanence être assujetti aux belles relations familiales, être le vecteur des valeurs qui ont pu construire une famille. De même que la citation d’Alexandre Dumas fils  « L’argent est un bon serviteur mais un mauvais maître », le patrimoine doit être au service de la famille, de ses valeurs.  Sa préservation est ce que le Pape François appelle « la culture d’une identité commune, d’une histoire qui se conserve et se transmet. » (Laudato si, §232)

Faire fructifier ses talents

Mais faire honneur à ses ancêtres, ce n’est pas figer, par peur d’abîmer, comme l’ouvrier qui a eu peur de son maître dans la paraboles des talents (Matthieu 25, 14-30).

En deçà de la magnifique portée spirituelle de cette parabole, elle est aussi d’une grande valeur concernant le sujet que nous évoquons. En effet ce n’est pas la peur qui conduit l’action des deux ouvriers qui ont fait fructifier leurs talents, mais l’obéissance, et la confiance envers le maître qui a donné selon leur capacité (on n’est pas dans l’égalitarisme marxiste porté par notre époque).

Si notre Seigneur nous demande de porter du fruit, car cela fait la gloire de son Père (« Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » (Jean 15, 8)), faire fructifier ce nous avons transmis, comme ces bons serviteurs avec les talents, doit toujours être notre perspective. Cette perspective nous empêche d’ailleurs d’être aliénés au patrimoine, puisque nous devons le rendre mobile, l’articuler avec nos proches, avec nos descendants.

En cela Saint Joseph est un guide certain pour préserver ce patrimoine, comme le Pape François le dit bien dans Laudato si : « Il peut aussi nous enseigner à protéger, il peut nous motiver à travailler avec générosité et tendresse pour prendre soin de ce monde que Dieu nous a confié. » (Laudato si, §242)

Cela est toujours, bien sûr, à associer au discernement que notre intelligence formée et éclairée par la prière (à genoux devant le Saint Sacrement, chers hommes adorateurs !) doit en permanence mettre en place.

Dépositaire de la création à travers le patrimoine

N’oublions pas que tout cela en finalité est une réponse à la mission donnée par Dieu à l’homme, depuis le jardin d’Eden, d’être responsable de la création : « Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde« . (Genèse 2, 15)

Alors que le Pape François demande de préserver « la maison commune » (Laudato si, §13) qu’est la création, comment saurions nous exercer cette prouesse si nous ne sommes pas capable de préserver la maison commune d’une famille ? Evidemment, pour reprendre ses paroles à l’égard de l’environnement, nos attitudes ne doivent pas être « celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats » (Laudato si, §11), qui conduisent à la dilapidation du patrimoine familial et national, mais de nous sentir « intimement unis à tout ce qui existe« , afin que « la sobriété et le souci de protection jaillissent spontanément. » (Laudato si, §11)

C’est dire que dans la perspective d’un bien à transmettre ou transmis, nous ne devons jamais oublier que « la propriété d’un bien fait de son détenteur un administrateur de la Providence pour le faire fructifier et en communiquer les bienfaits à autrui, et d’abord à ses proches. » (Catéchisme de l’Église catholique
§ 2405)

Que donc la transmission de la préservation de nos patrimoines familiaux, quels qu’ils soient, soit bien présente dans notre éducation, comme le jaillissement d’un acte de gratitude à l’égard de nos ancêtres et de notre Créateur !"


Conférence sur la notion de guerre juste

À l'heure où "l'Occident"(TM) multiplie les expéditions militaires sous prétexte pseudo-humanitaire, le Cercle de l'Aréopage, dont le président d'honneur est S.A.R. le Prince Sixte de Bourbon-Parme, nous invite à un dîner-conférence sur :

La notion de guerre "juste" des philosophes romains à St. Augustin

donnée par Jean-François Chemain

Quand:  Lundi 3 Septembre vers 19h30
Où: au Parloir du Vieux Colombier, 9 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris (métro 4 St. Sulpice)

Participation aux frais : 10€.

Inscription par courriel: [email protected]

Pour avoir une idée des buts et activités du Cercle de l'Aréopage, prenez le temps de regarder et écouter cette video.

 

 


Journées chouannes 2018

I-Moyenne-33258-la-super-classe-mondiale-contre-les-peuples.netLe traditionnel rendez-vous annuel des Éditions de Chiré / Diffusion de la pensée française, qui constituent depuis plus de 50 le conservatoire de la mémoire de l'histoire vraie, et de la saine doctrine catholique et française, aura lieu le week-end prochain, le 1er et 2 septembre.

C'est une réunion unique dans le paysage français de la dissidence, par son antériorité d'une part, par la convivialité et l'esprit de famille, a-mondain, qui l'animent. Nous ne pouvons qu'inviter ceux qui ne l'ont jamais fait à vivre cette expérience intellectuelle et fraternelle !

Cette année le programme aura pour thème : quels moyens pour combattre la révolution ?

Vous trouverez tous les détails en cliquant sur ce lien.

Nous retenons notamment :


Le cancer social des divorces et des ruptures

Lu ici :

"Comme le diabète, le divorce et la rupture sont des tueurs silencieux : ils sont tellement communs dans nos sociétés qu’on a fini par s’y habituer. La France est particulièrement touchée par ce fléau social : près de 45% des mariages finissent par un divorce. On enregistre chaque année environ 1 divorce pour 2 mariages – dont 20% sont des remariages. Mariés, pacsés ou en cohabitation, le nombre de couples qui rompent a bondi de 63% en 15 ans : 155 000 séparations de couples par an en moyenne dans les années 90, 253 000 depuis 2010 ! Une personne sur trois âgée de 26 à 65 ans ayant vécu en couple a connu une séparation après une première union. Les couples se défont de plus en plus vite : cinq ans après le début de la vie commune, 20% des couples sont séparés, 27% au bout de 10 ans, 50% des unions n'iront pas au-delà de 35 ans de vie commune, selon l’INSEE. Le nombre de mineurs qui subissent la séparation de leurs parents augmente en proportion : 145 000 enfants de divorcés par an en moyenne dans les années 90, quelque 191 000 chaque année depuis 2010.

Du même coup ont été multipliées les familles dites « recomposées » et « monoparentales » - c’est-à-dire la plupart du temps dirigées par des mères seules, avec le cortège de fléaux affectifs et sociaux qu’entraînent cette « recomposition » ou cette solitude, à commencer par le vide éducatif laissé par les pères et par l’appauvrissement du foyer : on compte aujourd’hui en France environ deux millions de familles « monoparentales », deux fois plus qu’il y a 25 ans, et 40% de ces familles vivent en deçà du seuil de pauvreté.

Loin de prendre en compte ce cancer social des divorces et des ruptures, les autorités s’acharnent à saper l’union conjugale au nom de l’individualisme libertaire triomphant. L’an dernier, le mariage a été encore fragilisé par la réforme du divorce : depuis le 1er janvier 2017, les divorces par consentement mutuel peuvent être conclus en 15 jours, sans passer devant un juge des affaires familiales (loi adoptée par l'Assemblée nationale en octobre 2016 sous couvert de « modernisation de la justice du XXIe siècle »). A présent, les époux désireux de se séparer d'un commun accord ne sont plus soumis à la décision d'un juge se préoccupant notamment du sort des enfants. Une simple signature apposée devant notaire officialise leur rupture. Le mariage devient un simple arrangement révocable."


«À la fin de ce mandat, le gouvernement sera évalué sur le nombre de nouveau-nés plus que sur la dette publique»

C'est ce qu'a déclaré Matteo Salvini au Times :

« Un pays qui ne fait pas d'enfants est destiné à mourir. Nous avons créé un ministère de la famille pour travailler sur la fertilité, les crèches, sur un système fiscal qui prenne en compte les familles nombreuses. À la fin de ce mandat, le gouvernement sera évalué sur le nombre de nouveau-nés plus que sur la dette publique. »

L'enjeu est « la tradition, notre histoire, notre identité »- la gauche utilisait la crise de fertilité comme excuse pour importer des immigrants. »


Le Kamikaze catholique...

De Jean de Saint-Jouin sur L'Homme Nouveau :

Capture d’écran 2018-07-25 à 17.36.26"[...] J’eus vent tout récemment, d’une mère de famille catholique, dont on ne saurait ici célébrer suffisamment les vertus, qui n’épargna aucune goutte de son sang pour orner sa couronne de gloire d’un 10e bambin. Le lendemain du passage de la cigogne, toute la fratrie, accompagnée du papa ému, allait visiter leur chère maman, exténuée, mais si heureuse. [...] La voilà donc cette procession bigarrée de 10 santons du 21e siècle qui s’avance en passant devant le poste des infirmières ahuries. Les voilà qui font fi (ils ont l’habitude) des regards des gens qui les zyeutes comme s’il s’agissait d’une horde d’extra-terrestres vêtus de tutus roses, de bonnets cosaques, et arborant un nez de clown. Les voilà qui entrent dans la chambre pour une scène touchante et pourtant si simple et naturelle.

Une heure plus tard, convaincu que les bruits de sa troupe avaient probablement dépassé largement les gémissements de 20 femmes en travail, le papa décide de repartir, non sans que chacun des enfants aille embrasser leur maman et lui disant : Merci pour mon petit frère.

Le Kamikaze catholique

Ce papa et cette maman, bien ordinaires, ne pouvaient se douter de l’impact que cet événement avait eu. En réalité, ils venaient de commettre un attentat d’une portée infiniment plus grande qu’un kamikaze. Ils venaient d’attenter à la contre-civilisation. Ils venaient de découper en pièce la doxa contemporaine de l’individualisme. Ils venaient d’exploser la vision de l’enfant, comme un droit, comme une réalisation égoïste. Ils avaient fait plus ! Au milieu des lambeaux d’idéologies désolantes et ennuyeuses jonchant le sol du siècle, ils avaient par leur seule présence, publié que la fidélité à la nature, nappée de l’onction de la grâce, était source de délectation véritable.

Deux jours après cette visite, le médecin traitant de cette digne chrétienne, témoigna, à elle et son mari, que toute l’équipe soignante avait été profondément touchée par l’ordre et l’amour émanant de leur famille. Ce bon docteur avait bien choisi ses mots. Fort bien d’ailleurs, car telle est la mission de la famille chrétienne. Opération Ordre et Amour. 

L’ordre d’abord, c’est-à-dire le respect de la nature. Avoir le courage d’avoir une famille nombreuse, sans chercher à tricher avec l’ordre naturel des choses. Qu’il y ait un père, chef de la famille. Une maman, cœur et pivot de la mini-société. Des enfants, insupportables, bruyants, normaux bref, pleins de vie. Voilà une mission dont le succès est acquis à coup d’efforts, de sueurs, de sacrifices. Efforts pour remonter le courant insipide et bourgeois du confort. Efforts pour vaincre le féminisme stupide et mortifère ambiant. Efforts pour donner un substrat solide à l’Amour.

Ubi Caritas

Ce couple se connaît assez bien pour savoir que ce qui a touché profondément les cœurs ne venait pas d’abord d’eux. Ils se confessent trop souvent pour ignorer qu’ils sont comme la lune, à savoir une grosse roche poussiéreuse qui n’a, en elle-même, aucune espèce d’intérêt. Cependant, illuminé par la lumière du soleil, ce caillou devient un astre brillant pour la nuit du monde.

Couples catholiques ! Jeunes fiancés ! Ordre et amour ! Voilà votre mission. Vous êtes beaucoup plus puissants que les Kamikazes dans la mesure où vous rayonnez de cet Ordre et de cet Amour. Soyez fécond, multipliez-vous. Ne craignez pas de mourir pour un monde qui, de toute façon, vous hait. Ne ménagez aucune goutte de votre sang pour donner la vie, en abondance, et élever vos enfants comme le Bon Dieu le désire, sans jamais douter de Sa Providence. [...]"


La voix des familles européennes

Constat froid élaboré la semaine dernière par Eurostat :

"Au cours de l’année 2017, davantage de décès que de naissances ont été enregistrés dans l’UE (5.3 million de décès et 5.1 million de naissances), ce qui signifie que le changement naturel de la population de l’UE était négatif”.

Capture d’écran 2018-07-19 à 18.02.09Depuis deux ans déjà, en effet, le nombre de cercueils dépasse celui de berceaux en Europe, tel que dénoncé par la Fondation Robert Schuman dans son étude intitulée Europe 2050 : suicide démographique.

Ces faits sont ignorés par la plupart des décideurs politiques en Europe, malgré les preuves évidentes de leurs conséquences sur l’avenir: la consommation, la croissance économique et les systèmes de retraite ne représentent que certains aspects touchés par le dit hiver démographique. Pour cette raison le Conseil de Présidence de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) a rendu une Résolution sur le printemps démographique, présentée au Parlement Européen à l’occasion de la Journée Internationale de la Famille (le 15 Mai 2018). Dans tous les secteurs, il est demandé aux dirigeants européens de “Mettre en œuvre une politique qui reconnaisse la place unique, fondamentale et irremplaçable de la famille dans la société…

Pour cette raison, la FAFCE défend un meilleur équilibre entre les temps en famille et de travail. En effet, le Conseil de l’Union Européenne a approuvé l’approche générale sur une directive sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les parents et aidants. Plus récemment, la Commission sur l’Emploi et les Affaires Sociales du Parlement Européen a adopté son rapport sur le sujet. 

Dans cette logique, la FAFCE accueille favorablement la résolution récemment adoptée à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui reconnaît

“que la maternité et la parentalité constituent des contributions essentielles et positives pour la société, qui ne doivent pas être considérées d’un point de vue négatif ni en aucune manière comme un obstacle au déroulement de carrière”.

Cette même résolution demande aux Etats “de prendre en compte les tâches ménagères et de soins non rémunérées dans le système de retraite, de manière à garantir un traitement adéquat pour les femmes et les hommes qui choisissent d’avoir des responsabilités de soins aux personnes”. 

La Fédération va se focaliser sur deux axes principaux : la culture et l'économie. Dans chacun de ces domaines il s'agit de souligner le rôle de la famille comme cellule fondamentale de la société et la FAFCE fera des propositions concrètes, spécialement en vue des prochaines élections européennes en mai 2019.

Sur le volet économique, la FAFCE organise un évènement à Bruxelles le 16 octobre intitulé “Famille et Finance: une alliance possible ?”, rassemblant des experts de toute l’Europe pour discuter de comment construire un environnement financier qui soit davantage en faveur de la famille sur notre continent.

A l’occasion de la prochaine réunion du Conseil de Présidence de la FAFCE, le 6 novembre à Bruxelles, le Cardinal Kevin Farrell, Préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, prononcera un discours lors d’une conférence de haut niveau au Parlement Européen sur “La famille: écosystème pour la vie culturelle en Europe”, dans le cadre de l’année européenne du patrimoine culturel.

Avant tout cela, la FAFCE ira à Dublin, pour la Rencontre Mondiale des Familles (21-26 août). La FAFCE sera activement présente avec un stand et une intervention.

"Nous croyons fortement dans l’importance de ce rassemblement pour annoncer la beauté de la famille, et nous estimons la valeur prophétique du choix du Pape François de l’organiser dans un pays blessé par une série de changements législatifs historiques, dénaturant l’institution du mariage civil en 2015 et, en mai dernier, abrogeant le droit à la vie des enfants à naître.

En amont de tous ces défis, nous ne pouvons pas éviter d’évoquer le combat spirituel qui est très grand et qui fait parti d’un plan mystérieux: c’est pourquoi nous avons décidé de répondre à l’appel du Pape François pour une intention universelle de prière pour le mois d’août, une intention qui est très proche du travail de notre Fédération: "Pour que les décisions économiques et politiques protègent les familles comme trésor de l’humanité". Puis-je vous rappeler, aussi, qu’une sainte messe est célébrée chaque matin au sanctuaire de Jasna Gora pour toutes nos familles, grâce à nos amis polonais.

Objectifs 2022 de la Branche Famille : une politique familiale sans ambition ni cohérence

Communiqué des FAC :

Capture d’écran 2018-07-14 à 19.16.18"Le conseil d'administration de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) a adopté mercredi 11 juillet la nouvelle convention d'objectifs et de gestion (COG) pour la période 2018-2022, qui fixe ses principales ambitions en matière de politique familiale et les moyens pour y parvenir. Elle sera ensuite signée par le Gouvernement.

Les AFC saluent l'effort consenti pour compenser le désastreux bilan de la précédente convention, sur lequel elles ont maintes fois alerté les décideurs publics. Pourtant l'ambition de créer 30 000 places en crèche d'ici à 2022 reste bien loin des besoins de familles tels qu'évalués par le Haut Conseil de la Famille (230 000 places).

Les AFC regrettent aussi que la COG ne tienne pas compte, au moment de dimensionner les efforts demandés aux familles, des charges auxquelles elles sont confrontées. Une telle approche conduit à exiger des efforts tout particuliers de la part des familles les plus nombreuses, dont la disparition progressive est pourtant une des principales explications de la dégradation continue de la natalité française.

Les AFC approuvent les mesures en faveur des familles les plus fragiles mais elles regrettent que celles-ci ne soient pas financées par la solidarité nationale mais par la politique familiale. En effet, ces nouvelles mesures vont être financées par des économies et des hausses de tarifs qui ne seront supportées que par les seules familles qui ont charge d'enfants. Les AFC redisent en conséquence avec force que sans politique familiale ambitieuse, c'est à dire associant tous les Français, notre taux de natalité - garant notamment de la viabilité de notre système de retraites - continuera de décroître inexorablement comme cela est le cas depuis 3 ans."


L’individualisation fiscale participe à la satisfaction des désirs individuels

De l'abbé Lelièvre dans La Nef :

Couverture305"En 2019, le prélèvement à la source viendra bouleverser profondément les modalités de collecte de l’impôt sur le revenu. Cela aura inévitablement des impacts profonds et durables sur nos familles. Toutefois, ce point de méthode fiscale n’est pas le seul à changer. Le corollaire de cette mesure sera la possibilité offerte aux couples mariés d’opter pour une individualisation du taux d’imposition. Vu son caractère optionnel, cette nouveauté peut sembler tout à fait anodine. Mais alors pourquoi à tout prix vouloir offrir une alternative facultative à l’imposition commune, alors que cela coûtera, selon Bercy, environ 1,3 milliard d’euros à un État déjà exsangue ?

Pour les gouvernements successifs qui ont mis en place ce mécanisme, la réponse est double. Premièrement, l’individualisation des revenus encouragera les femmes à travailler. L’INSEE note en effet que l’imposition commune des revenus tend à favoriser financièrement les couples dont les écarts de revenus entre l’homme et la femme sont importants. Le plus souvent, ces écarts s’expliquent par la différence entre une activité très rémunératrice pour l’homme et une activité faiblement rémunératrice ou non rémunérée pour la femme.

Deuxièmement, la mesure facilitera la vie des personnes divorcées. Le régime commun d’imposition peut parfois virer au casse-tête dans les cas de séparation. L’individualisation de l’imposition apportera un nouvel outil au juge, qui sera en capacité, au moment du divorce, d’attribuer plus justement à l’un ou l’autre des parents les parts fiscales des enfants.

Mais ne nous y trompons pas. Étant donné son coût et ses conséquences, cette mesure ne doit pas être considérée comme un simple ajustement technique de fine tunning, mais plutôt comme une nouvelle « politique d’émancipation » à part entière. Le caractère de la décision, présenté comme optionnel dans un premier temps, est principalement tactique, car il neutralise les oppositions en donnant l’illusion que rien ne change. Mais, en réalité, tout change.

L’individualisation fiscale participe à un mouvement plus général qui tend à recentrer les décisions politiques sur la satisfaction des désirs individuels, gage d’une apparente liberté. Nous nous trouvons ici en présence du relativisme dénoncé par Jean Paul II et Benoît XVI. Cette tendance générale d’individualisation des politiques, habillée des atours séduisants de la « modernisation administrative », permet de contourner les structures sociales, suspectes d’entraver la liberté de l’individu dont l’État se fait désormais le garant.

En l’espèce, la structure sociale incriminée est la famille, au sens traditionnel de la réalité. Elle est accusée de cantonner trop souvent la femme au foyer, et de complexifier les nouvelles mobilités affectives auxquelles nous devrions tous aspirer. Il deviendrait donc nécessaire de l’affaiblir pour libérer l’individu de ses carcans. Nous assistons bel et bien à une étape supplémentaire de la décomposition, de la déconstruction de la famille naturelle, organe vital garantissant la stabilité sociale. Ce faisant, l’individualisation fiscale dissout un peu plus la famille dans le grand bain du marché, qui vient s’insérer au cœur des choix du ménage. D’une politique fiscale centrée sur la famille et l’accueil de la Vie, nous passons, de fait, à une politique fiscale centrée sur l’apparente liberté de l’individu adulte, qui s’exprime à travers ses désirs immédiats.

La doctrine sociale de l’Église souligne et rappelle à temps et à contretemps que l’on ne peut effacer d’un trait la famille, la déstabiliser ou la fragiliser sans aller au-devant d’immenses dommages dans le présent et dans le futur. Le pape François aime à dire que « tout est lié ». Il nous rappelle dans Laudato si que « nous avons impérieusement besoin que la politique et l’économie, en dialogue, se mettent résolument au service de la vie, spécialement de la vie humaine » (n. 189).

Nous catholiques, ainsi que les hommes et les femmes de bonne volonté, nous devons nous poser encore une fois cette question : « Que voulons-nous pour les générations futures ? Que laisserons-nous aux générations futures ? » L’aspiration profonde des nouvelles générations est tout autre que celle que l’idéologie ambiante veut imposer. Nous avons le devoir d’apporter d’autres réponses que celle de l’exaltation de l’individualisme et de ses désirs qui n’est autre qu’une expression de Babel. N’avons-nous pas le devoir de rappeler que la vraie liberté se construit avec la vérité, présente dans la loi naturelle inscrite dans le cœur de l’homme depuis le matin du monde ? Nous croyons que cette vérité est source d’harmonie pour tous. Sommes-nous prêts à en témoigner auprès de nos contemporains ? Un immense chantier ouvrant à l’espérance nous attend. Encourageons-nous les uns les autres !"


Réforme des retraites : les AFC attentives aux droits des familles

Communiqué des AFC :

Capture d’écran 2018-06-27 à 08.17.28"Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye, ancien président du CESE, vient de lancer une grande consultation citoyenne en vue d'une réforme des retraites en 2019.

Chaque citoyen est invité à donner son avis en ligne sur les constats et les propositions identifiés par le Haut-Commissaire, et à proposer de nouvelles pistes de réflexion ou des solutions sur 11 thèmes : Comment améliorer l'acquisition de droits pour les plus jeunes ? Quelle solidarité pour les plus faibles revenus ? Comment donner plus de liberté dans les conditions de départ à la retraite ?...

Si les AFC ne contestent pas la nécessité d'une réforme globale de notre système de retraite, elles soulignent qu'elle ne saurait s'effectuer au détriment des familles. C'est ainsi que doivent être préservées la majoration de la durée d'assurance retraite de deux ans par enfant élevé dont bénéficient les mères de famille, la majoration de 10 % de la pension de retraite dont bénéficient les retraités ayant élevé au moins trois enfants, l'assurance-vieillesse du parent au foyer. La réversion de la pension de retraite du conjoint décédé sur le conjoint survivant doit être maintenue. Notamment toute réforme soumettant celle-ci à des conditions de ressources très faibles du conjoint survivant aboutirait, dans les faits, à sa suppression. Cette réversion permet de réduire l'écart des retraites entre hommes et femmes puisqu'elle bénéfice à 87 % aux femmes et même, pour certaines, constitue  la seule retraite. Surtout, elle met en oeuvre un  mécanisme de solidarité conjugale bienvenu, au moment où se développe dangereusement  une vision très individualisée de la protection sociale.

Ce sont en effet les familles, particulièrement les familles chargées de nombreux enfants, qui contribuent à l'équilibre de notre régime de retraite. Les AFC seront extrêmement vigilantes à ne pas les sacrifier une nouvelle fois, tant économiquement que dans la reconnaissance que doit lui porter la société."


1 au 5 août à Banneux N-D (Belgique) : Festival Marial des Familles

Thumbnail-20Les frères de Saint-Jean des prieurés de Belgique vous invitent à Banneux Notre-Dame, lieu d’apparition marial.

5 jours pour vivre sa foi en famille : des conférences et des ateliers pour réfléchir aux sujets qui touchent les familles; des temps de prière, des temps en couple et en famille; des activités spécifiques par tranche d'âge pour les enfants et pour les adolescents; une prise en charge des tout-petits.

Le festival est aussi familial par sa taille avec une cinquantaine de familles participantes.

Informations et inscription : http://festivaldesfamilles.be/

 

12 au 18 août : il reste des places à la session familiale organisée par la Fraternité Saint-Pierre

ThumbnailCet été, la Fraternité Saint-Pierre organisera une session pour les familles désireuses de passer des vacances dans un cadre spirituel, avec une dimension :

  • de détente pour tous les membres de la famille.
  • de formation à travers des enseignements quotidiens (adultes, enfants par âge).
  • spirituelle (messe, adoration, présence de quatre prêtres de la Fraternité Saint-Pierre tout au long de la session, etc.).
  • d’amitié chrétienne et de convivialité. Chaque après-midi, diverses activités (randonnée, sport, visites culturelles, etc.) seront proposées aux familles avec l’accompagnement de prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre.

La session se déroulera à l’Institut Croix-des-Vents, dans le beau cadre de l’ancien séminaire de Sées (en Normandie, près d’Alençon). Tout est mis en œuvre pour permettre aux familles de passer de belles vacances, sous le regard de Dieu.

Il reste encore quelques places disponibles, inscrivez-vous rapidement !

Nous recherchons également 3-4 jeunes filles (à partir de 17 ans) pour aider à l’encadrement des jeunes enfants : garderie pendant les enseignements des parents, surveillance des siestes, petits jeux à prévoir pour les enfants.

La session est gratuite pour elles et les frais de trajet seront remboursés. Du 12 au 18 août 2018. Prix : 420€ pour un couple, 150€ par enfant de plus de 3 ans, gratuit pour les moins de 3 ans.

Renseignements et inscriptions : 02 48 67 01 44, [email protected] ou https://www.oeuvredesretraites.fr/en-couple/session-familiale.


Le Pape au Forum des Associations Familiales Catholiques

Discours d'hier :

16.6.2018"[...] Cette rencontre me permet de connaître de près votre réalité, le Forum des Familles, né il y a 25 ans. Il réunit en son sein plus de 500 associations, et est vraiment un réseau qui met en lumière la beauté de la communion et la force du partage. C’est une “famille de familles” particulière, de type associatif, à travers laquelle vous expérimentez la joie du vivre ensemble et en même temps vous assumez l’engagement, en faisant vôtre l’effort pour le bien commun, à le construire chaque jour aussi bien dans le cadre du Forum, que dans celui plus large de la société.

La famille, que vous promouvez de façons variées, est au centre du projet de Dieu, comme le montre toute l’histoire du salut. Par un mystérieux dessein divin, la complémentarité et l’amour entre l’homme et la femme les rendent coopérateurs du Créateur, qui leur confie le devoir de donner la vie à de nouvelles créatures, en prenant à cœur leur croissance et leur éducation. L’amour de Jésus pour les enfants, sa relation filiale avec le Père céleste, sa défense du lien conjugal, qu’il déclare sacré et indissoluble, révèlent en plénitude la place de la famille dans le projet de Dieu : en étant le berceau de la vie et le premier lieu de l’accueil et de l’amour, elle a un rôle essentiel dans la vocation de l’homme, et elle est comme une fenêtre qui s’ouvre en grand sur le mystère même de Dieu, qui est Amour dans l’unité et trinité des Personnes.

Notre monde, souvent tenté et guidé par des logiques individualistes et égoïstes, égare assez souvent le sens et la beauté des liens stables, de l’engagement envers les personnes, du soin sans conditions, de la prise de responsabilité en faveur de l’autre, de la gratuité et du don de soi. Pour cette raison, il se lasse de comprendre la valeur de la famille, et finit par la comprendre selon ces logiques qui privilégient l’individu sur les relations et le bien commun. Et ce malgré le fait que ces dernières années de crise économique, la famille ait représenté le plus puissant amortisseur social, capable de redistribuer les ressources selon les besoins de chacun.

Au contraire, la pleine reconnaissance et le soutien ajusté de la famille, devraient représenter le premier intérêt de la part des Institutions civiles, appelées à favoriser la constitution et la croissance de familles solides et sereines, qui s’occupent de l’éducation des enfants et prennent soin des situations de faiblesse. En  effet, celui qui apprend à vivre des relations authentiques dans le cadre de la famille, sera plus capable des les vivre aussi dans des contextes plus larges, de l’école au monde du travail ; et celui qui s’exerce au respect et au service à la maison, pourra mieux les pratiquer aussi dans la société et dans le monde.

Désormais, l’objectif d’un soutien plus fort aux familles et de leur valorisation plus adéquate, doit être rejoint à travers une action infatigable de sensibilisation et de dialogue. C’est l’engagement que le Forum poursuit depuis 25 ans, durant lesquels vous avez réalisé une grande quantité d’initiatives, en établissant une relation de confiance et de collaboration avec les Institutions. Je vous exhorte à poursuivre cette oeuvre en vous faisant promoteurs de propositions qui montrent la beauté de la famille, et qui obligent presque, parce qu’elles sont convaincantes, à en reconnaître l’importance et la valeur précieuse.

Je vous encourage donc à témoigner la joie de l’amour, que j’ai illustrée dans l’Exhortation apostolique Amoris laetitia, où j’ai recueilli les fruits du parcours providentiel du synode sur la famille, réalisé par toute l’Eglise. Il n’y a pas en effet de meilleur argument que la joie qui, en transparaissant de l’intérieur, éprouve la valeur des idées et du vécu et montre le trésor que nous avons découvert et que nous désirons partager.

Mus par cette force, vous serez toujours plus capables de prendre l’initiative. L’Apôtre Paul rappelle à Timothée que « ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération » (2 Tm 1,7). Que ce soit l’esprit qui vous anime aussi, en vous enseignant le respect mais aussi l’audace, à vous mettre en jeu et à chercher de nouvelles voies, sans peur. C’est le style que j’ai demandé à toute l’Eglise depuis ma première Exhortation apostolique programmatique, quand j’ai utilisé le terme “primerear”, qui suggère la capacité d’aller avec courage à la rencontre des autres, de ne pas s’enfermer dans son confort mais de chercher des points de convergence avec les personnes, de jeter des ponts en allant débusquer le bien là où il se trouve (cf. Evangelii gaudium, 24). Dieu prend l’initiative en premier – primerea vis-à-vis de nous : si nous l’avons vraiment connu, nous ne pouvons pas nous cacher, mais nous devons sortir et agir, en impliquant nos talents.

Merci pour ce que vous vous efforcez de faire ! Merci pour l’engagement que vous prodiguez, comme cela est demandé par vos Statuts, pour une « participation active et responsable des familles à la vie culturale, sociale et politique » (2.1.b.), et pour la « promotion de politiques familiales adéquates qui protègent et soutiennent les fonctions de la famille et ses droits » (2.1.c.). Continuez en outre, dans le cadre de l’école, à favoriser une plus grande implication des parents et à encourager de nombreuses familles à un style de participation. Ne vous lassez pas de soutenir la croissance de la natalité en Italie, en sensibilisant les Institutions et l’opinion publique sur l’importance de donner vie à des politiques et à des structures plus ouvertes au don des enfants. C’est un vrai paradoxe que la naissance des enfants, qui constitue le plus grand investissement pour un pays et la première condition de la prospérité future, représente souvent pour les familles une cause de pauvreté, en raison du soutien insuffisant qu’elles reçoivent ou de l’inefficacité de nombreux services.

Ces problématiques doivent être affrontées avec fermeté et charité, en démontrant que la sensibilité que vous avez sur la famille n’est pas à étiqueter comme confessionnelle pour pouvoir l’accuser – à tort – de partialité. Elle se base au contraire sur la dignité de la personne humaine et de ce fait peut être reconnue et partagée par tous, comme cela arrive quand, dans des contextes institutionnels, on se réfère au “Facteur Famille” comme élément d’évaluation politique et opérationnelle, multiplicateur de richesse humaine, économique et sociale.

Je vous remercie encore pour cette rencontre. Je vous exhorte à poursuivre votre engagement au service de la famille et de la vie, et j’invoque sur tous les membres du Forum la bénédiction de Dieu et la protection de la sainte Famille de Nazareth."


6ème université d'été de La Manif Pour Tous les 22-23 septembre dans le sud de Paris

Sont déjà annoncés 

  • Pierre Manentprofesseur de philosophie politique et directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
  • Gregor Puppinck, directeur de l'ECLJ ;
  • Patrick Buisson.

20 euros le week-end tout compris pour les moins de 25 ans (avec même dîner et soirée du samedi soir, nuit sous le chapiteau).

L'inscription se fait par là.

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Pour rester ouvert au monde, il faudrait relancer la fécondité en Europe dès maintenant

De Jacques Bichot dans Les 4 Vérités :

"[...] L’Union européenne semble ne pas avoir de véritable stratégie démographique, ni pour la natalité, ni pour les mouvements migratoires. Une note récente de la Fondation Robert Schuman intitulée « Europe 2050 : suicide démographique », due à Jean-Michel Boussemart et Michel Godet, le confirme : « Quel silence étourdissant face au suicide démographique de l’Europe à l’horizon 2050 ! » Et les auteurs de la note publiée par cette fondation – qui ne saurait être soupçonnée d’animosité de principe à l’égard de la construction européenne – ajoutent en commentant des projections démographiques de l’ONU à l’horizon 2050 : « Si 1 % du surcroît de la population africaine s’installait en France d’ici à 35 ans (ce qui est aussi proche de nous que 1980), cela ferait 13 millions d’habitants en plus dans l’hexagone d’ici à 2050, soit 20 % de plus ! Quand on songe que l’Union européenne a été fragilisée et ébranlée en 2015 par un million de réfugiés dont les trois-quarts politiques, on se rend compte que l’Europe devrait se préparer à de telles perspectives. »

Les conseils donnés par les deux auteurs cités ci-dessus sont très pertinents. Premièrement, s’inspirer du Canada, qui a une « politique de quotas en fonction des besoins du marché du travail ». Et, parallèlement, « encourager la relance de la fécondité dans le vieux continent, car l’intégration se fait d’abord par le brassage des cultures dans les écoles. » La comparaison qu’ils utilisent est tout à fait juste : « Quand il y a trop de sable, le ciment ne prend pas. Pour accueillir le maximum de sable, il faut plus de ciment, c’est-à-dire d’enfants parlant la langue du pays. [ …] Pour rester ouvert au monde, il faudrait relancer la fécondité en Europe dès maintenant. »

Hélas, le nombre de décès a dépassé celui des naissances pour la première fois en 2016, sans que les dirigeants réagissent. Face à cette indifférence, il importe que les prochaines élections européennes se jouent pour une part importante sur les politiques qui exercent une influence notable sur l’immigration et sur la fécondité. Des candidats français pourraient par exemple inscrire dans leur programme l’instauration dans toute l’Europe d’une fiscalité et d’une protection sociale reconnaissant pleinement le rôle de la famille. Le quotient familial, débarrassé de l’absurde « plafond » dont l’ont attifé des pouvoirs publics français obnubilés par l’idée politiquement correcte, mais économiquement fausse, de « réduction d’impôt provoquée par le quotient familial », pourrait être promu au niveau européen. De même faudrait-il faire comprendre à ce niveau le rôle de la famille en matière de retraites par répartition, et donc la nécessité en bonne justice et en bonne logique économique de baser l’attribution des droits à pension sur la participation fournie par chacun à l’investissement dans la jeunesse. Les candidats français aux élections européennes qui se présenteraient sur un programme où ces deux points occuperaient une position de choix mériteraient bien, à la fois, de leur patrie et de l’UE."


Intervention de la présidente de La Manif Pour Tous à l'ONU

Lundi, Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, intervenait à Genève dans le cadre d'une session sur la famille dont le thème était cette fois-ci les personnes âgées. Une occasion pour La Manif Pour Tous de rappeler l'importance de la famille à toutes les étapes de la vie : si la présence des grands-parents est un soutien pour les jeunes parents, elle permet de tisser des liens privilégiés entre les générations ; une relation salutaire pour éviter de sombrer dans la solitude, ultime maltraitance, à l'heure où les grands-parents nécessitent à leur tour l'aide de leurs enfants et petits-enfants. Voici sa déclaration :

Ludo ONU"La mise en place de politiques protégeant et renforçant la cellule familiale ne peut être que bénéfique à l’ensemble de la société comme le souligne la résolution 35/13 du Conseil des droits de l’Homme qui insiste sur le fait qu’il « convient de la renforcer et d’accorder une attention particulière aux droits, aux moyens et aux responsabilités de ses membres. »

Cette attention et ce soutien apportés aux familles est de fait incontournable pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030.

La famille, cellule à taille humaine, articulation entre les individus et la collectivité, est non seulement un lieu irremplaçable d’accueil, d’affection, de responsabilité et d’éducation, mais aussi le lieu par excellence de solidarité, de gratuité et de dignité.

Qu’on y songe : l’inestimable apport des grands-parents – garde des petits-enfants pendant le temps scolaire ou celui des vacances, aides multiples qui permettent au père et à la mère d’assumer leur activité professionnelle en plus de leur vie familiale, soutiens matériels, mais aussi transmissions des valeurs, témoignages sur l’appartenance à une filiation et à une histoire familiale… Quelle que soit la société dans laquelle nous vivons, les grands-parents maternels comme les grands-parents paternels sont un soutien incomparable pour les parents et les petits-enfants.

A l’inverse, quand les grands-parents deviennent âgées, ou lorsqu’ils sont malades, leurs enfants et petits-enfants sont là pour les entourer, veiller sur eux, les assister ou encore faire appel aux services médicaux et sociaux quand c’est nécessaire.

C’est pourquoi les Etats doivent soutenir la famille : il faut, en quelque sorte, l’aider à aider les personnes âgées : attention, autrement dit, de ne pas chercher à remplacer la famille : il faut en même temps soutenir la famille et créer les dispositifs d’aides pour lui permettre d’assurer ce rôle, pour suppléer la famille quand c’est nécessaire et, bien-sûr, pour les personnes âgées qui n’ont pas de famille.

Et justement, dans l’intérêt des personnes âgées, promouvoir la famille, agir pour des familles durables, anticiper les difficultés qu’elles peuvent rencontrer les familles est, à long terme, la meilleure manière d’éviter la solitude affligeante que connaissent de plus en plus de personnes âgées : être délaissée est bien la pire des maltraitances.

Promouvoir la famille est le meilleur moyen de préparer pour tous une vieillesse comblée d’affection et de soins attentionnés."


XVIIème Congrès des Familles organisé par le MCF les 6, 7 et 8 juillet à Châteauroux

image from www.m-c-familles.fr

Comment proposer à notre monde déboussolé ce trésor de la famille catholique comme un remède salutaire à la déliquescence de la société ? Comment les familles peuvent-elles rayonner sans pour autant s’exposer à la corrosion du monde moderne ? Telles sont les questions auxquelles ce congrès cherchera à apporter des réponses concrètes. 

Les conférences :

  • L'esprit familial – Apprendre l'engagement à nos enfants – La famille missionnaire
  • Rayonner par la famille dans la paroisse, dans les écoles, dans la Cité …

Avec notamment la participation de :

  • Jacques Bompard, maire d'Orange
  • Gabrielle Cluzel, journaliste, écrivain
  • Daniel Rabourdin, réalisateur du film "La Rébellion cachée"

Famille : les bons résultats de Viktor Orban

Depuis l'arrivée au pouvoir de Viktor Orban en Hongrie en 2010, les résultats de la politique familiale et provie sont extrêmement fructueuses :

  • Naissances : 91 600 (contre 90 335)
  • Mariages : 50 600 (contre 35 520)
  • Avortements : 28 500 (contre 40 449)
  • Divorces : 18 600 (contre 23800).

Le ministre italien de la famille persiste et signe : se battre pour la normalité est devenu un acte héroïque

Voilà la traduction par un lecteur du Salon beige de la réponse de Lorenzo Fontana, ministre italien de la famille, au journal italien Il Tempo à la polémique suscitée par sa déclaration sur la famille :

1527867867450.jpg--il_ministro_fontana___l_odio_delle_e_lite_non_mi_spaventa_"Cher Directeur, Je remercie Il Tempo, votre rédaction et tous ceux qui ont exprimé leur soutien au moment où il y a une forte tentative d'attaque non seulement contre moi, mais contre les valeurs dans lesquelles se reflète la majorité silencieuse et pacifique du pays.

Ce que nous avons vu rappelle amèrement les prédictions de Gilbert Keith Chesterton: «Les épées seront dégainées pour montrer que les feuilles sont vertes en été», une prophétie qui ne semble plus si lointaine. Et c'est ce qui est arrivé. Nous avons dit des choses que nous pensions normales, presque évidentes: que pour grandir un pays doit avoir des enfants, que la mère s'appelle maman (et non parent 1), que le père s'appelle papa (et non parent 2). Nous avons dit que les derniers et les seuls qui ont un mot à dire sur l'éducation, la croissance et le soin des enfants sont vraiment papa et maman, principe sacro-saint de la liberté.

La réaction - de certains milieux qui font du relativisme leur drapeau - a été très violente. Une série d'insultes, d'offenses et même de menaces personnelles (qui seront portées à l'attention des services compétents) a commencé. Les réseaux sociaux ont amplifié la portée de cette action, menée sciemment par certains. Nous vivons des moments étranges. La fureur de certaines idéologies relativistes dépasse les limites de la réalité, allant même jusqu'à remettre en question certaines évidences flagrantes, qui sont pleinement reflétées dans notre Constitution. "La République reconnaît les droits de la famille comme une société naturelle fondée sur le mariage", dit l'article 29, qui sera le principe de l'action ministérielle.

Cela dit: la révolte des élites ne nous effraie pas et affronter la dictature de la pensée unique ne nous effraie pas non plus. Nous allons de l'avant, avec une grande motivation, nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre. Nous le faisons avec tous ceux qui, comme vous, nous ont montré leur solidarité. Vous avez été et vous êtes très nombreux et à tous nous sommes profondément reconnaissants. L'histoire nous réconforte. «Ils vous appelleront papistes, rétrogrades, intransigeants, cléricaux: soyez fiers de l'être!», a dit saint Pie X. Et nous sommes fiers de ne pas avoir peur de nous dire chrétiens, de nous dire mères, pères, d'être pour la vie. Nous avons les épaules suffisamment larges pour résister aux attaques en répondant par l'évidence des faits, le pouvoir des idées et le concret des actions. Honneur à un journal libre qui a le courage d'exprimer ses positions à contre-courant. Jamais comme en ce moment, se battre pour la normalité n'est devenu un acte héroïque."


« Fêter les mères, c’est accueillir la Vie »

De Choisir la vie :

Jnv2018-tract_a5_1"Malgré les bouleversements engendrés parfois par l’annonce d’une grossesse ou les difficultés rencontrées dans l’accueil d’un nouveau petit être, la naissance d’un enfant reste une source de joie profonde, comme peuvent en témoigner de nombreux parents.

Ainsi, la Journée Nationale pour la Vie fut créée pour célébrer la valeur de toute vie humaine et la grandeur de la maternité. Proposée par saint Jean-Paul II dans L’Évangile de la Vie en 1995, elle fut fixée par le Conseil Permanent des Évêques de France le jour de la fête des mères, cette année le dimanche 27 mai 2018.

Pour la 18e année consécutive, Choisir la Vie, en partenariat avec la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) la Famille missionnaire-l’Évangile de la Vie (EDV), et le mouvement des Veillées pour la Vie, a souhaité promouvoir cette journée au travers de diverses actions organisées dans de nombreux départements (distribution de tracts, collage d’affiches et d’autocollants, organisation de conférences et de quêtes en faveur des maisons d’accueil pour femmes enceintes en difficulté...).

Plusieurs équipes de Choisir la Vie ainsi que de nombreux bénévoles se sont ainsi mobilisés ces derniers jours pour participer à la grande campagne de sensibilisation à la beauté  de la maternité et l'accueil de la Vie. Sensibilisation plus que jamais nécessaire à l'heure où les derniers bastions pro-vie sautent, à savoir l'Irlande qui hier, par référendum, a décidé de légaliser l'avortement."


Grande journée d'action en faveur de la mère et l'enfant

Communiqué des AFC :

Capture d’écran 2018-05-25 à 18.41.20"Les Associations Familiales Catholiques (AFC) se mobilisent les 26 et 27 mai prochains, jour de la fête des mères, pour célébrer la mère et l'enfant en quêtant sur la voie publique et pour rappeler à celles qui se sentent oubliées qu'elles ne sont pas seules Cette quête organisée sous l'égide de l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et des Unions Départementales des Associations Familiales (UDAF) collecte des sommes substantielles chaque année. Elles sont entièrement versées à des œuvres agissant sur le terrain en faveur des mères, des futures mères en détresse et de leurs enfants. En 2017, 167 000 € ont ainsi été récoltés. Agir pour qu'il y ait toujours une place pour une maman et son enfant est une contribution forte au service de la vie. Pour les AFC, quêter pour la mère et l'enfant est la manière la plus concrète de s'associer à la Journée Nationale pour la Vie, de s'engager en faveur de l'accueil et du respect de toute vie, de la conception à la mort naturelle, et de délivrer à la société un message d'espérance et de joie notamment grâce au dialogue qui s'instaure avec les passants et les donateurs ce jour-là."


Pour une cuisine familiale et catholique !

RecettesSimplesCouvLes mamans du Cours Herrade de Landsberg publient un livre de « Recettes simples pour toute la famille » avec une préface de Dom Pateau, Père Abbé de l’abbaye de Fontgombault

« Les recettes simples pour toute la famille» des Mamans du cours Herrade vous offrent un repas complet : la bénédiction, l’entrée, le plat du jour, le plat du soir, le dessert et pour finir, l’action de grâces. Ainsi à la table de famille tout le monde sera bien servi : Dieu, l’âme et le corps.

Véritable trésor de cuisine familiale, simple et savoureuse, et fruit de l’expérience des parents d’élèves, ce livre de recettes ravira les petits et les grands, les mamans pressées et les adolescents affamés.

Illustrés de charmants dessins humoristiques, ce livre nourrit aussi l’âme !

Il contient un recueil de bénédicités et de grâces, pour bénir les repas ; il est introduit par une préface de Dom Pateau, Père Abbé de l’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault afin d’aider les parents à donner une pleine dimension chrétienne à la « table familiale », à la lumière en particulier des usages et de l’esprit monastiques.

12 euros, frais de port inclus. Les bénéfices servent à financer l’école.

Commander en ligne à cette adresse

Feuilleter les premières pages ici


Le congé parental n’est pas du ressort de l’Union européenne

Chronique de La Manif Pour Tous :

Unknown-28"Le congé parental est un puissant outil que la société met en œuvre pour soutenir les parents qui ont des enfants en bas âge. Alors que le bilan de la réforme votée par les socialistes en 2014 est catastrophique, une directive européenne est actuellement débattue au parlement européen qui pourrait aggraver encore la situation.

En France, la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a réformé le congé parental afin de forcer à un partage plus équitable entre la mère et le père. Deux ans après son entrée en vigueur, le bilan de la nouvelle prestation (la PreParE) est catastrophique : on constate une baisse massive – moins 16% – du recours au congé parental. En effet, le nombre de pères prenant un congé parental n’ayant pas augmenté – il est au contraire en baisse depuis 2014 –, ce congé est plus court puisque le dispositif de Najat Vallaud-Belkacem sanctionne l’absence de répartition entre les deux parents d’une année en moins sur les trois.

L’objectif d’égalité est donc un échec, sans parler de la liberté réduite des couples dans leur choix de vie. Et ce n’est pas fini : l’Union nationale des associations familiales (UNAF) estime que cette tendance va persister. A se demander si le premier objectif n’était pas l’économie de 800 millions d’euros annuel pour l’Etat, sur le dos des familles, une caractéristique du quinquennat Hollande.

Du côté de l’Europe, un projet de directive européenne est actuellement débattu au sein de la Commission européenne. Le texte prévoit un congé parental avec un haut niveau de rémunération, mais de seulement quatre mois pour chacun des parents, non transférables entre eux. Parce que les eurodéputés socialistes français estiment que ce projet favoriserait l’égalité hommes-femmes, ils le soutiennent.

Mais si Emmanuel Macron approuve « les principes de la directive », il a déclaré que « c’est une belle idée qui peut coûter très cher et finir par être insoutenable ». Sans se prononcer sur le fond, il donne donc la priorité à l’économie. La politique familiale est pourtant un outil fondamental de relance de la démographie dont le retour sur investissement est très positif économiquement, à moyen et long terme. Cela ne semble pas être le cas du Président de la République.

Ce projet pose néanmoins un autre problème, et de taille, qui est celui du principe de subsidiarité pour tout ce qui touche à la famille : nous rejoignons ici Muriel Pénicaud, Ministre du travail, qui a rappelé que « ce n’est pas à Bruxelles que l’on doit décider dans le détail comment [le congé parental] doit fonctionner pays par pays ». Un rappel que Macron n’aura pas forcément apprécié, même si, en l’occurrence, il n’était pas favorable au projet en question."


Education : la meilleure solution ne serait-elle pas de miser d’abord sur les parents ?

De Marc Vannesson, délégué général de Vers le haut (centre de réflexion dédié aux jeunes, aux familles et à l’éducation) :

"On cherche à multiplier les places en crèche ou à scolariser les enfants dès 2 ans…, mais la meilleure solution ne serait-elle pas de miser d’abord sur les parents ? C’est en tout cas ce que montrent les travaux du Prix Nobel d’économie 2000, James Heckman.

Peu de propositions fortes ont émergé ces dernières années alors même que les attentes sur le sujet sont énormes : 73 % des parents interrogés pendant la dernière campagne présidentielle estimaient que les candidats auraient dû davantage intégrer des propositions visant à soutenir les familles dans l’éducation de leurs enfants (1).

Et pourtant le soutien à la parentalité est aujourd’hui le parent pauvre des politiques familiales. Quand on sait combien les défaillances familiales « coûtent cher » à la société en termes d’échec scolaire par exemple, quand on connaît le coût d’un placement à l’aide sociale à l’enfance…, on est en droit d’estimer que la prévention, c’est-à-dire le renforcement des compétences des parents, doit devenir l’axe majeur de nos politiques en faveur des familles.

Il ne s’agit pas d’opposer les approches mais de les articuler intelligemment. Dans la lutte contre les inégalités, arrêtons de considérer les familles comme un problème, alors qu’elles sont le début de la solution, qui plus est la plus économique pour les deniers publics. Beaucoup d’initiatives pour les parents se développent, et cela marche ! Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure !"


La Famille: le point de départ pour l'avenir

Communiqué de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) :

"Aujourd’hui a lieu la Journée Internationale de la Famille, avec une attention particulière donnée au thème formulé par les Nations Unies, “Familles et sociétés inclusives”. La famille est le premier lieu d’intégration, où la valeur de chaque personne peut être accueillie dans sa singularité. Une société inclusive commence avec la famille: c'est la cellule vitale de la société et chaque société a besoin de la famille pour être réellement inclusive.

Dans une conférence de presse au Parlement Européen aujourd’hui, le Président de la FAFCE, Antoine Renard, a presenté la Résolution pour un printemps démographique, délivrée par le Conseil de Présidence de la Fédération lors de sa dernière réunion à Vienne.Notre fédération - dit-il - souhaite faire prendre conscience de cette urgence silencieuse, demandant des politiques familiales au niveau national, qui prennent réellement en compte la contribution essentielle de la famille à la société”.

Le Conseil de l’Union Européenne adoptera probablement la semaine prochaine ses Conclusions sur le rôle de la jeunesse par rapport au défi démographique. La FAFCE constate positivement que le Conseil se penche enfin sur cette question primordiale. Cependant, c’est étonnant de voir comment ce document ignore la politique familiale comme un enjeux et une clé pour sortir de la crise.

Tout en respectant le principe de subsidiarité, il est urgent et essentiel que les leaders européens discutent sérieusement de cette situation complexe qu’est l’hiver démographique. Les membres de la FAFCE sont conscients de ces grands défis anthropologiques et considèrent la famille comme une solution, le lieu où la vie est premièrement accueillie et le point de départ pour l’avenir.

Pour cette raison, la FAFCE soutient fortement le projet de loi pro-vie qui a été proposé par une initiative citoyenne législative en Pologne. La FAFCE soutient également la requête légitime des citoyens roumains d'un référendum sur le mariage. Pour cette raison elle a suivi avec grande inquiétude le cas de Alfie Evans au Royaume-Uni et toutes les mises en danger du droit à la vie de chaque personne dans le monde. Pour cette raison la FAFCE est très préoccupée par la proposition de loi qui vise à légaliser l’euthanasie au Portugal. Dans le même temps la FAFCE soutient pleinement la campagne “Love Both" en Irlande, en faveur d’un non au référendum du 25 mai prochain: un non catégorique au référendum pour dire un oui catégorique à la vie.

Au cours de la Journée Internationale de la Famille, célébrons la famille pour ce qu’elle est vraiment: la cellule de base de la société qui génère la vie pour l’avenir de notre continent. Faisons face à cette réalité claire: aucun Etat membre n’a de taux de natalité suffisant. Élaborons une véritable politique familiale et renouons avec la culture de la vie dans notre continent."


Les mères de famille nombreuses sont moins stressées que les autres

Selon un sondage publié sur le site Today, et mené auprès de 7000 mères de familles américaines :

Images-4"Les résultats démontrent que ce sont les mamans qui ont trois enfants qui sont les plus stressées. Beaucoup plus que celles qui ont un ou deux enfants d'ailleurs. Enfin, aussi surprenant que cela puisse paraître, les mamans de quatre enfants seraient les plus zen.

Si les mères de quatre enfants (et plus) sont moins stressées que les autres, c'est principalement grâce à l'entraide familiale. En effet, la psychothérapeute Kelley Kitley a expliqué au site Motherly que les parents qui ont une famille nombreuse partagent souvent les tâches du quotidien avec plusieurs de leurs enfants. Les plus âgés de la fratrie vont aider les plus petits à s'habiller ou à se doucher, pendant que d'autres aideront leurs parents à préparer le dîner par exemple. L'avantage c'est qu'ils sont généralement beaucoup plus autonomes et débrouillards que la norme. Un atout considérable que souligne les scientifiques : "Les enfants s'aident entre eux, s'amusent et se soutiennent mutuellement. Et de nos jours, ce sont des qualités indispensables pour le bien de notre société." Alors si vous envisagez d'agrandir prochainement votre famille, foncez !"


16 juin : Journée des familles à Sorgues près d'Avignon

Pour la troisième année, le cercle avignonnais du Mouvement catholique des familles organise au prieuré de Sorgues (près d’Avignon) une Journée des familles. Une journée ouverte cependant à toute personne désireuse de passer un moment de convivialité catholique et familiale dans un cadre champêtre.

La journée sera ouverte par une messe suivie d’une conférence. Maryvonne et Marc Pierre, parents de 11 enfants et spécialistes reconnus des questions d’éducation et de vie de couple, y aborderont les spécificités de l’éducation des garçons et des filles. Des activités seront organisées pour les enfants et adolescents pendant la conférence.

Des jeux pouvant satisfaire petits et grands se dérouleront l’après-midi, cependant que divers stands seront proposés, notamment une librairie à destination des familles et un stand présentant la nouvelle école primaire installée à proximité d’Avignon (Ecole Saint-Pierre, à Saze, tenue par les Dominicaines enseignantes de Brignoles).

Lors des deux premières éditions, le lieu verdoyant, l’ambiance catholique et chaleureuse, les conférenciers compétents et les jeux adaptés à tous avaient été plébiscités.

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En ce mois de Marie, Recevoir le Féminin

Gabrielle Vialla, auteur de Confidences Billings à un frère prêtre, sort un nouvel ouvrage Recevoir le Féminin. En voici la 4e de couverture :

Couverture-Recevoir-le-FemininLa place des femmes dans la société ou dans l’Église a fait l’objet d’ardents débats, n’aboutissant qu’à de nouveaux tabous : « Tout est résolu. Contraception et travail, la femme a maintenant le choix. Sacerdoce, elle ne l'a pas. », nous dit-on.

Le féminin est-il une fatalité ou une possibilité de guérison pour notre humanité blessée ? L’harmonie de la relation entre l’homme et la femme a été rompue, d’après la Genèse, d’abord au détriment de la femme. Les conséquences sont toujours d'actualité.

À la lumière de la foi, nous pouvons paradoxalement aujourd’hui percevoir, à partir des blessures infligées par la culture de mort, tout ce que Dieu nous révèle de son Amour. Ce livre nous invite à renouveler notre regard sur le corps féminin dans son cycle, à accueillir la signification spirituelle qui est inscrite en lui, et tout ce que cela implique : relations homme-femme, maternité, éducation, travail… jusqu’à l’intime de notre relation à Dieu, à l’école de Marie.

Gabrielle Vialla, mariée et mère de sept enfants, est passionnée par la théologie « domestique », en référence à l’église domestique. Elle s’appuie sur son expertise en physiologie féminine, sur de nombreuses rencontres avec des couples et des prêtres. Elle vous entraîne dans une méditation dense et spirituelle, à travers l’Écriture et l’expérience humaine.

Une occasion de rendre grâce en 2018, conjointement, pour deux grands textes : Mulieris Dignitatem de Jean-Paul II (1988) et Humanae Vitae de Paul VI (1968).

Préface d’un monastère bénédictin.

Profitez de l'offre de lancement spécial Salon Beige jusqu’au 31 mai : 25€ les 2 exemplaires, frais de port offerts.

3 raisons d’acheter Recevoir le féminin pour vous-même :

  • Parce que vous êtes femme : vous désirez mieux vous situer humainement et spirituellement
  • Parce que vous êtes homme : vous savez que le propre de l’homme est de recevoir le féminin
  • Homme ou femme, vous désirez rendre votre mois de mai plus « marial », par une lecture consistante, imagée et concrète

5 personnes à qui offrir Recevoir le féminin :

  • À une maman, pour la fête des mères : une façon de dire « Merci Maman pour ma vie ! »
  • À une épouse, pour une occasion à ne pas rater de lui dire « Merci chérie pour ta féminité et ta maternité »
  • À un prêtre, pour la question du rapport entre le féminin et le sacerdoce
  • À une étudiante, jeune professionnelle, qui s’interroge sur ce qui est attendu aujourd’hui de la femme, études, travail…
  • À une Marie, une Myriam, une Maylis… dites-leur de commencer par l’épilogue, pour ré-découvrir la présence bienveillante de Notre-Dame dans nos vies !

A commander ici.


Un journaliste présente comme une évidence que le divorce peut provoquer un redoublement

Chroniqueur à Alternatives économiques, Philippe Watrelot voulait dénoncer le classement dans Parcoursup. Il en déclare que la séparation des parents provoque une perturbation chez l'enfant. Ce n'est pas un peu réac comme idée ?... 


Trouver l'âme sœur

De Guillaume d'Alençon :

Safe_image.php"Le printemps se fait l’écho du réveil de la nature endormie. Il sonne le retour des mariages, des promenades romantiques en nos campagnes fleuries et parfumées. Pour d’autres, la saison des amours ne s’épanouit pas toujours en promesses d'éternité. Et reste en bouche un goût amer, saveur de vinaigre qui n’en finit pas de durer et fait pleurer l’âme. Et pourtant, les tanins du vin des noces n’aspirent qu’à répandre leurs arômes…

Il y a un an paraissait la neuvaine « Avec Marie trouver l’âme sœur ». Voici un témoignage qui nous est parvenu ces derniers jours :

« Après de longues années de recherche et d'errance, j'ai trouvé enfin celle avec laquelle je m'apprête à passer ma vie. Après l'avoir vu rencontré une première fois, nous nous sommes recroisés dans un sanctuaire de manière inattendue, le jour même où je terminais la neuvaine « Avec Marie trouver l'âme sœur ». J'ai pris cela comme un signe de la Providence, j'en rends grâce au Ciel, et par lui je vous remercie d'avoir été son instrument efficace. Nous cheminons maintenant sur la route des fiançailles. Nous nous fiançons dimanche prochain, et nous marierons à mon retour de mer fin août. Nous nous confions à vos prières ! »


Assemblée Générale des AFC le 7 avril

1_opt_43f5dace99La Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), membre de l'UNAF et mouvement reconnu d'utilité publique, tiendra son Assemblée Générale annuelle à Marseille le samedi 7 avril. Les 350 représentants des AFC de Métropole et d'Outremer y sont conviés pour dresser le bilan d'une année 2017 dense et active. L'occasion aussi pour les centaines de présidents et responsables de proximité  de rencontrer et d'échanger avec les responsables nationaux.

Cette journée permet aussi de mutualiser les expériences, de poursuivre des travaux de fond, de faire un bilan, de dessiner des perspectives, de se former à travers des ateliers, autant que de mettre en lumière la fécondité pour leur famille, leur entourage mais aussi la société française, du travail de terrain accompli par les bénévoles. La réflexion se portera cette année tout particulièrement sur les Etats Généraux de Bioéthique dans lesquels les AFC sont fortement engagées, tant au niveau local que national. Une attention toute particulière sera également donnée à la politique familiale, objet de réformes gouvernementales.

A l'occasion des 30 ans de son activité comme Association de consommateurs, la Confédération des AFC organisera également un colloque sur le développement durableTrois intervenants présenteront leur vision de ces changements profonds de notre société, auxquels nous participons en tant que familles actrices d'une consommation responsable : 

  • Blandine et Arthur de LASSUS, témoins d'une véritable prise de conscience écologique à la suite de leur chemin de St Jacques qui les a amenés à changer leur vie pour prendre soin de la Création. Ils nous partageront leurs gestes simples de la vie quotidienne revus à l'aune de la sobriété.
  • Michel BONNET, Président du Conseil Paritaire de la Publicité, Enseignant et spécialiste de la communication (intervenant notamment sur le réseau RCF) traitera de la régulation publicitaire par la concertation en matière de développement durable
  • Sandra LATOUR, enseignante et Conseiller CESER Midi-Pyrénées puis Occitanie jusqu'à 2017, apportera son éclairage sur la RSE, comme l'annonce d'un changement profond des mentalités en cours.

Si le maintien du quotient familial est une décision juste, il faut maintenant aller plus loin et en relever le plafond

Communiqué de La Manif Pour Tous :

Capture d’écran 2018-03-22 à 06.55.19"En déclarant que le gouvernement « écarte toute modification du quotient familial », son porte-parole Benjamin Grivaux met à terme à un imbroglio qui avait rapidement mis le feu aux poudres au sein du paysage politique. Si le maintien du quotient familial est une décision juste pour les familles, il faut maintenant aller plus loin et en relever le plafond. L'enjeu est fort : assurer le dynamisme de notre démographie sur laquelle repose le modèle social français.

Le projet de rapport sur la politique de la famille qui devait être rendu public et présenté ce matin par ses deux co-rapporteurs, Guillaume Chiche (LREM) et Gilles Lurton (LR), entendait préconiser la suppression du quotient familial. La mesure compensatoire envisagée, le versement d'une allocation dès le premier enfant, ne répondait pas aux besoins des familles et à la justice sociale en matière de politique familiale. Gilles Lurton a donc pris la décision, avec le soutien du groupe parlementaire LR, de ne pas co-signer le projet de rapport.

Pour justifier sa proposition de supprimer le quotient familial, Guillaume Chiche prétendait qu'il ne bénéficiait qu'aux seuls ménages imposables et donc pas aux familles les plus démunies. C'est faux. Près d'un ménage sur deux (48,2% exactement) n'est pas imposable ; et parmi eux, près de la moitié ne le sont pas grâce au quotient familial. Quant à l'autre moitié des ménages non imposables, ils bénéficient de prestations diverses (allocation de rentrée scolaire, allocation logement, allocation de parent isolé, etc ) ou d'autres avantages ( taux de bourses plus élevé par exemple ) dont ne bénéficient pas les ménages imposables.

L'autre critique du quotient familial formulée dans les projets de rapport est qu'il est favorable aux revenus les plus élevés. C'est oublier que l'avantage fiscal est plafonné et ne peut être supérieur à 2336 € par demi-part. C'est aussi ne pas prendre en compte la progressivité du barème de l'impôt sur le revenu : pour une famille aux revenus importants, l'impôt est toujours plus élevé que celui payé par une famille ayant le même nombre d'enfants et doté de revenus moindres.

Lors du dernier débat parlementaire sur le budget, certains députés de la majorité LREM, notamment Olivier Véran, avait souhaité mettre un terme à l'universalité des allocations familiales. Cette universalité, c'est à dire le fait qu'elle concerne toutes les familles, est en réalité déjà battue en brèche par la mise sous conditions de ressources de ces allocations. Au motif que les familles aisées ont suffisamment de moyens pour ne pas avoir besoin des allocations familiales, celles-ci sont réduites de moitié voire de 75% selon les revenus. Mais cette vision revient à faire payer à des ménages fiscaux ayant les mêmes revenus un impôt identique selon qu'ils ont ou pas des enfants. C'est profondément injuste quand on sait combien notre modèle social repose sur la vitalité de notre démographie. Or il est bien évident que les familles avec enfants assurent l'avenir de ce modèle (sécurité sociale, retraite...). Aussi, il est indispensable de soutenir les familles, déjà très fortement touchées par la hausse de la fiscalité tout au long du dernier quinquennat comme depuis l'arrivée à l'Elysée d'Emmanuel Macron. Cela passe par une hausse du quotient familial. C'est une nécessité."

Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, observe :

« L'emballement immédiat au plan médiatique et politique qui a suivi la publication des premières préconisations du rapport Chiche traduit l'attention et l'attachement particulier des Français à la famille. Mobilisées depuis plus de 5 ans, les familles restent très vigilantes devant les projets gouvernementaux ou parlementaires dans ce domaine : politique de la famille, filiation, éducation, bioéthique. Leur présence active et remarquée par les observateurs dans les débats des Etats généraux de la bioéthique illustre cette attention portée à la filiation et à la famille, premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables ».


Quotient familial : les AFC demeurent vigilantes

Communiqué des AFC :

Capture d’écran 2018-03-21 à 18.37.26"Le député Chiche (LREM), qui a auditionné les AFC dans le cadre de la mission parlementaire sur la politique familiale qu'il conduisait avec le député Lurton, a fait part hier de ses propositions personnelles.

Il proposait notamment la fusion des allocations familiales et du quotient familial, pour "créer une nouvelle allocation mensuelle (…) à toutes les familles dès le premier enfant, [qui sera] soit modulée en fonction des revenus (…), soit fiscalisée", entraînant de fait la suppression du quotient familial. Il a été contredit dès aujourd'hui par le porte-parole du Gouvernement, qui "écarte toute modification du quotient familial".

Pierre angulaire de notre politique familiale depuis plus de 70 ans, le quotient familial  est la traduction du principe constitutionnel exprimé par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen selon lequel l'impôt "doit être également réparti entre tous les citoyens en fonction de leur faculté contributive". Ainsi, les AFC rappellent avec insistance que le quotient familial n'est pas une aide aux familles, mais le mécanisme permettant d'adapter le montant de l'impôt sur le revenu aux capacités contributives d'un ménage !

Sa suppression entraînerait une augmentation très forte de l'impôt des familles - et pas seulement des familles dites aisées - mais également celui des familles aux revenus modestes. En effet, parmi les 54 % de foyers non imposables, une forte proportion d'entre eux le sont justement du fait du quotient dont ils bénéficient, sans d'ailleurs toujours bien s'en rendre compte.

Cette suppression pénaliserait particulièrement les familles nombreuses, dont le nombre est en constante diminution. Or ce sont ces familles qui contribuent au renouvellement des génerations et donc à l'avenir du financement de  notre régime de retraite.

Pour les AFC, l'enjeu majeur est de donner les moyens aux familles d'exercer toute leur liberté, et notamment  d'élever le nombre d'enfants qu'elles souhaitent, quel que soit leur niveau de revenu, dans une société qui valorise la famille. C'est à juste titre que Mme Buzyn rappelait le 20 mars à l'Assemblée nationale que parmi les objectifs de la politique familiale, qui ne doit pas être confondue avec la politique sociale, figurent notamment "la conciliation de  la vie familiale et de  la vie professionnelle, la relance de la natalité et le soutien  à la parentalité". Plus que jamais, les AFC demeurent mobilisées et attentives à l'édification d'une politique familiale juste et ambitieuse !"


Fin du quotient familial ou fin du ballon d'essai ?

ImagesSuite à la levée de bouclier contre la suppression du quotient familial, le gouvernement a annoncé écarter toute modification du quotient familial, a assuré mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

"Le sujet n'a pas été évoqué lors du Conseil des ministres, mais je peux d'ores et déjà vous dire que le gouvernement écarte toute modification du quotient familial".

L'entourage d'Édouard Philippe avait assuré dès mardi qu'il n'était "pas question de remettre en cause le quotient familial". Et l'entourage du ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, disait de son côté :

"À ce stade, il n'y a aucun projet de supprimer le quotient familial".

A ce stade... Ce qui signifie que cela peut bien sûr arriver.

Et le député LaREM Guillaume Chiche proposait dans son rapport la fusion du quotient familial avec les allocations familiales.

Il y avait donc bien un projet... ou un ballon d'essai afin de tester la réaction de l'opposition.