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Les Sentinelles ont rendez-vous le 4 octobre place Vendôme

Image_senti_20171004Communiqué des Sentinelles :

"Le pays a changé de tête et en même temps rien n’a changé. Des élections volées par une justice tout sauf impartiale et des médias univoques, des apparatchiks qui font semblant d’envahir les palais nationaux, mais qui y étaient déjà, et des idées prétendument nouvelles qui étaient déjà dans l’air du temps, apostillées par la bien-pensance officielle. La famille, l’enfant, la dignité de l’homme et la justice ont peu à attendre de ces nouvelles têtes au pouvoir plus soumises à la doxa des marchés qu’au souci du bien public. Les doutes les plus sérieux sont permis quand à sa feuille de route « sociétale » qui commence à se dévoiler.

Il convient d’être vigilant. Les racines des mots nous confortent : vigile, veille, vigilance. Nous ne savons de quelle menace nous devons le plus nous méfier, nous n’avons pas confiance, et nous souhaitons nous tenir prêt. Et parce que c’est la rentrée pour tous, nous souhaitons veiller ensemble,pour dire silencieusement à ce pouvoir que nous observons ses faits et gestes. Que notre détermination reste intacte. Que nous poursuivons notre lutte pacifique contre cette destruction anthropologique.

Nous avons prévu de veiller le mercredi 4 octobre place Vendôme à Paris à partir de 20:00. Chaque personne, y compris vous, peut se joindre à nous et porter ses propres raisons de veiller. Le mode opératoire n’a pas changé depuis 2013 : se tenir debout, face à ce lieu de pouvoir, rester silencieux, respecter un espace décent avec les autres sentinelles, respecter l’ordre public et témoigner de bienveillance. La durée de votre veille est celle que vous voulez et pouvez lui consacrer. S’inscrire sur l’événement facebook en bout de lien est facultatif. Vous êtes les bienvenus !"


Politique familiale : le matraquage continue !

Communiqué des AFC :

Unknown-14"Le projet de loi de financement de la Sécurité de sociale pour 2018 présenté hier par Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, prévoit un nouveau coup de rabot sur la politique familiale. Il réduit les montants des prestations et remonte aussi les seuils, excluant toujours plus de familles des prestations familiales.

M. Olivier Véran, député de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, remet même en cause l’universalité des allocations familiales, déjà malmenée par la récente mise sous condition de ressources. Alors que la branche « famille » de la Sécurité Sociale est excédentaire, il est injuste de continuer à matraquer les familles !

Alors que le taux de fécondité diminue encore en 2016, à 1,93 enfants par femme (INSEE, août 2017), on constate une nouvelle fois le lien fort entre le manque d’ambition de la politique familiale et la démographie française ! Alors que le nombre idéal d’enfants souhaités s’établit à  2,39 (UNAF, février 2017), on constate que les Français n’ont pas autant d’enfants qu’ils le désirent ! La politique familiale exprime la solidarité par laquelle les familles sans enfant s’associent à l’effort consenti par les familles qui accueillent des enfants.

Ce n’est pas en prenant en otage des familles contre d’autres que l’on améliorera la situation des familles monoparentales. Rappelons à ce titre - pour prendre des analyses de terrain (UDAF 77 Observatoires de familles) - que « la rupture conjugale après une période de vie commune (mariage ou vie maritale) concernait 73,7 % des familles monoparentales en 2005 (soit 24.055 familles sur 32.658) avec une progression de 27 % en cinq ans…

Ce gouvernement reste dans la même ligne que les précédents qui ont considérablement dégradé la vie des familles : abaissement par deux fois du plafond du quotient familial ; mise sous conditions de ressources des allocations familiales, imposition de la majoration de retraite dont bénéficient les retraités ayant élevé au moins 3 enfants ; abaissement des seuils de ressources pour bénéficier de la Prestation d’accueil de jeune enfant et réduction de son montant ; recul de la date de versement de la prime de naissance ; diminution de la durée du congé parental… 

Par cette approche il a été demandé 4 milliards d’efforts annuels aux seules familles avec enfants !

Les AFC s’indignent de cet acharnement manifeste de nos gouvernants à pénaliser les familles, qui demeurent pourtant l’un des meilleurs lieux d’investissement pour l’avenir de notre pays."


10 mesures politiques simples pour aider les couples à rester ensemble

Photo-marriage-1200x67566 % de divorces en plus en 40 ans : c’est le constat du naufrage du mariage en France.

Et les conséquences sont lourdes pour la société et les familles : drames familiaux, précarisation des conditions de vie, insécurité émotionnelle, coût économique lourd à porter, hausse de l’échec scolaire, 1 million d’enfants « sans domicile fixe » …

La réponse de l’Etat ?

Fin du divorce pour faute, banalisation du divorce par consentement mutuel, divorce sans juge : sur le papier, il est désormais plus facile de divorcer que de résilier un abonnement téléphonique.

Face à ce constat, la majorité a déjà baissé les bras

Le divorce n’est plus remis en question. Le couple durable est relégué aux réalités d’une autre époque. L’amour dure trois ans et les couples se font et se défont.

Et vous, vous acceptez ça ?

Ce site en ligne veut prouver que le taux de divorce n’est pas une fatalité ! En prenant quelques décisions politiques essentielles, nous pouvons inverser la courbe des divorces et consolider les couples et la famille. Les AFC vous proposent de soutenir 10 mesures politiques simples et concrètes pour construire un environnement qui aide les couples à durer. Soutenez ces propositions  dès maintenant en les envoyant à votre député ! C’est maintenant ou jamais.

Voici une liste de mesures simples et concrètes pour soutenir ces couples. Choisissez celle que vous voulez envoyer à votre nouveau député pour l’interpeller sur la question :

1.) Mettre en place une préparation au mariage civile obligatoire pour tous les couples qui veulent se marier civilement.

2.) Proposer un kit de préparation à la vie à deux qui pourra être distribué gratuitement dans toutes les mairies.

3.) Prévoir une hotline nationale gratuite animée par des conseillers conjugaux pour prévenir les conflits de couple.

4.) Interdiction des sites qui promeuvent l'infidélité et/ou proposent des services de rencontres extra-maritales. Déclaration obligatoire sur le statut de la personne (marié, célibataire, en couple) avec blocage des services si la personne est mariée.

5.) Verser une prime via la CAF aux couples qui durent par typologie de noce (coton, argent, émeraude, diamant etc.) Réserver l’imposition commune aux couples mariés. 

6.) Remettre la légion d’honneur aux couples qui ont eu 60 ans de mariage

7.) Rétablir la procédure judiciaire de divorce y compris en cas de consentement mutuel afin d’assurer aux époux et aux enfants la protection de leurs droits par un juge. 

8.) Considérer par la loi l'adultère, dès lorsqu'il est caractérisé, comme une faute grave.  

9.) Dans le cadre de la demande d’un divorce, prévoir dans la loi que le juge informe les époux qui demandent le divorce de l’existence et des modalités de la séparation de corps.

10.) Promouvoir la séparation de corps et encourager les avocats à la proposer afin d'organiser les conditions matérielles d'une séparation sans dissoudre le mariage.


En 15 ans, les divorces sont passés de 155000 à 253000 par an soit une augmentation de 63%

Le site Arrêtons la casse se donne pour objet de faire réfléchir sur le divorce en prenant en compte la souffrance qu'il crée. Il veut montrer la face cachée : inégalités, précarité, coûts...


Roumanie : référendum sur le mariage en novembre 2017

UnknownEn mai 2017, la Chambre des députés de Roumanie, chambre basse du Parlement roumain, avait voté à une majorité écrasante l’amendement de la Constitution nationale, définissant explicitement le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Son vote, par 232 voix sur 270, incluait également le renforcement des droits parentaux. Ce vote avait eu lieu suite à la récolte de 3,1 millions de signatures sur l’initiative du mouvement « Coalition pour la famille », alors que seulement 500.000 signatures sont requises pour soumettre un projet législatif au parlement. L’amendement concerné modifie l’article 48,1 de la Constitution roumaine qui dispose dans sa nouvelle rédaction : « La famille est fondée sur le mariage librement consenti entre un homme et une femme, leur pleine égalité et le droit et le devoir des parents d’assurer l’éducation et l’instruction des enfants ».

Afin que l’amendement soit entériné, il faut l’approbation du Sénat, puis un référendum. Ce référendum se tiendra au début de novembre 2017.

C'est la première fois dans l'histoire de la Roumanie que la démocratie directe s'exerce ainsi, à partir de la base, par l'initiative des citoyens et se terminant par leur vote direct.


Petites recettes pour être chrétien dans un monde qui ne l’est plus

Nous avons déjà évoqué l'ouvrage de Rod Dreher sur le Pari bénédictin. Voici quelques extraits, qui touchent à tous les moments de la vie quotidienne.

  • Comment-etre-chretien-dans-un-monde-qui-ne-lest-plus-Le-pari-benedictin-300x415L'Eglise et la liturgie :

"La liturgie ne se contente pas de transmettre une information à propos de Dieu : elle forme notre imagination et notre coeur. [...] Ce que beaucoup de protestants appellent de "vaines répétitions" et rejettent est au contraire ce que la liturgie propose de meilleur."

  • La politique :

"Des décennies durant, les chrétiens conservateurs ont fait comme si la politique était le meilleur moyen de lutter contre les menaces pesant sur la famille. C'était une illusion, aujourd'hui évanouie. Pour une vraie renaissance, c'est de la famille et de la communauté paroissiale qu'il faut partir."

  • La communauté paroissiale :

"La géographie est le secret de la force et de la longévité des communautés juives orthodoxes. Leur foi exigeant d'eux qu'ils se rendent à pied à la synagogue pour le chabbat, ils ne peuvent en vivre trop éloignés. C'est un motif de rapprochement de la communauté."

  • Les écoles :

"Plutôt que de laisser leurs enfants passer quarante heures par semaine à apprendre des "faits" et, de temps à autre, quelques principes moraux bien faibles, les parents doivent les retirer de l'enseignement public et leur donner une éducation plus solide, c'est-à-dire fondée sur l'idée centrale d'un univers créé et ordonné par Dieu, dont on peut découvrir la structure mystérieuse. Ils doivent leur enseigner les saintes Ecritures et l'histoire, et ne pas s'arrêter à la fin du lycée : il faut penser également à un enseignement supérieur chrétien."

"Il est grand temps que les établissements chrétiens abandonnent les politiques de recrutement qui nous ont conduits à l'état où nous en sommes [...]. Nous savons qu'il y a des dizaines d'excellents jeunes chercheurs chrétiens en recherche de travail. Allons-y, embauchons-les ! C'est à nous de créer un réseau d'entraide."

  • La dénaturation du mariage :

"Bien que les campagnes médiatiques incessantes en faveur du mariage homosexuel aient été d'une importance critique pour le succès de celui-ci, elles n'ont pas été le facteur le plus important. Les Américains ont accepté le mariage homosexuel si rapidement à cause de la résonance profonde de ce phénomène avec les convictions qu'ils avaient déjà  adoptées sur la signification du sexe hétérosexuel et du mariage. Le mariage homosexuel a été accepté parce que la majorité hétérosexuelle a fini par considérer la sexualité d'abord comme un outil de plaisir et d'expression personnels et seulement de manière secondaire comme un moyen de procréation. Le mariage homosexuel a été accepté parce que la majorité hétérosexuelle a ensuite appliqué cette attitude au mariage, et deux générations d'Américains ont été élevés dans la norme de ces valeurs nominalistes sur le sexe et le mariage."

Sur ce dernier point, Rod Dreher, qui s'est converti, a choisi la chasteté après avoir vécu comme les jeunes de sa génération. Il témoigne ainsi :

"La pratique de la chasteté a été dure, et plus encore qu'elle n'aurait dû l'être parce que je n'ai jamais reçu le soutien des paroisses que je fréquentais. Qu'est-ce qui aurait pu aider ? D'une part, l'Eglise aurait dû brandir son drapeau de temps en temps. Ainsi j'aurais été fortifié dans ma lutte vers l'obéissance si le pasteur avait expliqué à la communauté que la discipline sexuelle est un versant important de la vie chrétienne."


Familles en France : le constat négatif de l'INSEE

La dernière enquête de l'INSEE sur les ménages note le déclin de la famille :

Capture d’écran 2017-08-29 à 18.02.44"Les ménages, constitués des personnes partageant le même logement, sont de plus en plus petits : ils comportent en moyenne 2,2 personnes en 2013, contre 2,4 en 1999. Plus d’un tiers sont constitués d’une seule personne, un tiers de deux personnes et à peine un tiers de trois personnes ou plus. Ainsi, les évolutions à l’œuvre depuis les années 1970 se poursuivent ; elles découlent du vieillissement de la population et des changements dans les modes de vie (hausse des séparations, diminution des familles nombreuses…).

Les ménages sont aussi de plus en plus nombreux : + 4,2 millions depuis 1999. Cette hausse est due pour moitié à la croissance de la population, et pour moitié à la réduction de la taille des ménages. Elle est portée essentiellement par les ménages formés d’une seule personne ou d’un couple sans enfant. Les seniors sont les personnes qui vivent le plus souvent seules : en 2013, 21 % des hommes et 48 % des femmes de 75 ans ou plus sont dans ce cas.

En 2013, 28 % des ménages comprennent une famille avec au moins un enfant mineur. Le nombre de couples avec enfants est resté stable depuis 1999, tandis que le nombre de familles monoparentales a augmenté. Ces dernières représentent désormais plus d’une famille avec enfants sur cinq."

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Le nombre de familles monoparentales avec enfants mineurs ne cesse de croître régulièrement : 1,8 million en 2013, contre à peine 1,3 million en 1999 et un million en 1990 (soit + 87 % en 23 ans). La part des familles monoparentales est ainsi passée de 12 % en 1990 à 17 % en 1999 pour atteindre 22 % en 2013. Ces familles regroupent une proportion moins forte des enfants mineurs (20 % en 2013), car elles hébergent des fratries plus petites que les couples : respectivement 1,58 et 1,82 enfant mineur par famille en moyenne. 

Les familles monoparentales se constituent en général à la suite de la rupture d’un couple, plus rarement à la suite d’un décès ou d’une naissance hors d’un couple. Les enfants vivent donc d’autant plus souvent dans cette configuration familiale qu’ils sont âgés : 12 % des enfants vivent en famille monoparentale avant 3 ans, 20 % entre 6 et 10 ans et 26 % entre 15 et 17 ans. Lorsque c’est le père qui vit avec ses enfants, ces derniers sont souvent plus âgés et la famille tend à être encore plus restreinte.


Ouverture d’un "Accueil Louis et Zélie - centre d'écoute et d'orientation familiale" à Lyon

L’Institut pour la Famille en Europe - LIFE annonce l’ouverture d’un "Accueil Louis et Zélie - centre d'écoute et d'orientation familiale" à Lyon à la rentrée de septembre 2017.

Un Accueil Louis et Zélie est un centre d'écoute et d’orientation familiale ouvert à tous : jeunes, couples, célibataires, personnes âgées... C’est un lieu d’écoute et d’accompagnement où il s’agit d’accompagner toute personne qui cherche à sortir d’une situation difficile. L'accueil Louis et Zélie s'adresse:

  • Aux couples en conflit ;
  • À ceux qui souffrent dans leur vie affective et sentimentale ;
  • Aux personnes isolées ;
  • Aux grands-parents qui désirent mieux vivre leur relation avec leurs enfants et petits-enfants ;
  • Aux couples qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant ;
  • À toute femme qui doit faire face à une grossesse imprévue ;
  • À ceux qui ont un besoin de réconciliation et de paix intérieure ;
  • Aux personnes amenées à prendre des décisions et souhaitent un aide particulière.
A Paris, à Lyon, à Bayonne, à Pau, à Clermont-Ferrand... Toutes les informations sur www.accueillouisetzelie.fr

Ce sont les familles qui ont un pouvoir réel au quotidien

La 5e Université d’été des Associations familiales catholiques (AFC) se tient du 25 au 27 août à Paray-le-Monial, sur le thème "Espérer". Jean-Marie Andrès, président des AFC, déclare :

 « Après la Manif pour tous, il y a peut-être eu un effet gueule de bois. La campagne présidentielle a laissé des traces. Les catholiques ont vu leurs espoirs cruellement douchés par les scores de Jean-Frédéric Poisson puis de François Fillon. Beaucoup d’entre eux, d’abord revigorés par les succès des marches, se sont alors dit que les valeurs qu’ils proposent n’intéressent en fait personne et ont alors eu tendance à se replier. Nous voulons donc les interpeller et leur demander de croire en eux-mêmes. Il ne sert à rien d’attendre l’aide d’un homme politique providentiel : ce sont les familles qui ont un pouvoir réel au quotidien. Elles doivent se faire entendre au jour le jour, là où elles vivent. »


Le seuil de la famille est infranchissable par l'Etat

La Manif pour tous le rappelle : 

L'Eglise l'a toujours dit et Léon XIII par Rerum Novarum l'a gravé dans le marbre : 

"Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l'avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l'autorité paternelle. C'est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l'usage de tout ce qu'exigent sa conservation et l'exercice d'une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs. Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d'un soutien, un obstacle, au lieu d'une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu'à rechercher.

C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille. Assurément, s'il arrive qu'une famille se trouve dans une situation matérielle critique et que, privée de ressources, elle ne puisse d'aucune manière en sortir par elle-même, il est juste que, dans de telles extrémités, le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, si un foyer domestique est quelque part le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun. Ce n'est point là empiéter sur les droits des citoyens, mais leur assurer une défense et une protection réclamées par la justice. Là toutefois doivent s'arrêter ceux qui détiennent les pouvoirs publics' la nature leur interdit de dépasser ces limites.

L'autorité paternelle ne saurait être abolie ni absorbée par l'Etat, car elle a sa source là où la vie humaine prend la sienne. " Les fils sont quelque chose de leur père. " Ils sont en quelque sorte une extension de sa personne. Pour parler exactement, ce n'est pas immédiatement par eux-mêmes qu'ils s'agrègent et s'incorporent à la société civile, mais par l'intermédiaire de la société familiale dans laquelle ils sont nés. De ce que " les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu'à ce qu'ils aient acquis l'usage du libre arbitre. " (7) Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l'Etat, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille.

Mais on ne voit que trop les funestes conséquences de leur système: ce serait la confusion et le bouleversement de toutes les classes de la société, l'asservissement tyrannique et odieux des citoyens. La porte serait grande ouverte à l'envie réciproque, aux manœuvres diffamatoires, à la discorde. Le talent et l'esprit d'initiative personnels étant privés de leurs stimulants, la richesse, par une conséquence nécessaire, serait tarie dans sa source même. Enfin le mythe tant caressé de l'égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu'un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité".


Mon Dieu, est-ce si difficile de prier chaque jour ensemble quand on est marié ?

Capture d’écran 2017-07-20 à 22.43.34Vu de l’extérieur, on pourrait se dire que non… Et pourtant ce n’est pas si dur de se mettre à genoux ensemble sous le regard de Dieu. C’est même terriblement intéressant et avantageux : plus je prie avec mon conjoint, plus je cimente mon couple et plus je consolide ses fondements. Certains diront : elle (ou il) est plus pieux (se) que moi. Chacun son rythme… D’autres préfèreront prier chacun de son côté… Il y a une troisième catégorie qui se dit que l’on peut aussi prier ensemble.

Pour aider les couples, L’Institut pour la Famille en Europe (lien) publie un livret dont l’objectif est d’aider les époux à s’y mettre, en douceur, et pour un plus grand amour.

Le livre est destiné aux époux qui souhaitent vivre ensemble une prière quotidienne où « tout est dit ». Cette prière se décline sur le même mode chaque jour de la semaine. Elle est composée d’un acte d’abandon à la miséricorde, d’un temps d’action de grâces, d’une lecture de la Parole de Dieu, et enfin d’une méditation originale pour chaque jour consacrée à un thème qui parle aux époux… le tout sous le regard de Notre-Dame, protectrice du foyer.

A faire connaître … disponible en librairie (prix 4,90 euros) ou sur commande par ici.

Extraits :

« O Marie, qui aimez chacun de vos enfants de manière unique, nous vous confions notre croissance intérieure. Aidez-nous à nous accueillir dans nos différences de rythmes, d’histoire personnelle. »

« Très sainte Vierge, faites de notre vie une messe continuelle, une offrande d’amour au Père en union avec Jésus. Pour cela nous avons besoin de l’Eucharistie. Aussi, nous vous le demandons, donnez-nous soif de la messe pour vivifier notre mariage, non seulement le dimanche, mais aussi en semaine. »

« Au soir de notre vie, quand l’un d’entre nous deux aura rejoint le Père, nous ne regretterons pas ces moments de prière silencieuse vécus l’un à côté de l’autre. En effet, confiant en la divine miséricorde, nous goûterons la présence renouvelée de l’un à l’autre, de ce conjoint qui, devenu davantage notre intime par sa participation à la vie éternelle, parlera à notre cœur le langage de Dieu. »


Traverser le cancer avec Zélie Martin et la Vierge du Sourire

Capture d’écran 2017-07-04 à 18.48.56Un nouveau livret vient de paraître chez Life éditions : « Traverser le cancer avec Zélie Martin et la Vierge du Sourire ».

Dans la joie comme dans l’épreuve, sainte Zélie Martin s’est tournée vers Marie, la « Vierge du Sourire ». Elle savait que la Mère de Dieu accompagne chaque événement familial, qu’elle guérit, console et affermit ceux qui l’invoquent lorsque survient une affection grave comme le cancer.

Quand Zélie découvre la maladie qui la touche, après le choc de la nouvelle, elle choisit d’entrer progressivement sur la voie de l’abandon. Epouse et mère, elle vit cette épreuve comme une extraordinaire occasion de renouveau intérieur. Chaque instant la rapproche davantage de Jésus. Tout au long de sa maladie, elle se confie à l’intercession de Notre-Dame. N’ira-t-elle pas à Lourdes lui confier sa santé ? De retour, comprenant que la fécondité de sa vie est d’entrer dans la voie d’une oblation encore plus totale au Père, Zélie fait l’expérience d’un authentique bonheur, de la véritable joie. Ses jours désormais vont illuminer ceux qui l’entourent, et la lumière du Ciel prendra le pas sur la nuit.

Cette neuvaine s’adresse spécialement à ceux qui sont touchés par le cancer. Ils peuvent trouver en sainte Zélie une avocate, une amie, une sœur, qui va les aider à vivre ce temps d’épreuve comme une occasion unique de vivre toujours plus unis à Jésus et à Marie. En priant pour leur guérison physique, ils n’oublieront pas d’invoquer Notre-Dame qui guérit des blessures du corps mais aussi de l’âme. Ainsi, ils pourront témoigner autour d’eux, que celui qui prie et s’abandonne à Dieu, guérit toujours de ce qui est périssable en l’homme. Et la rémission sera alors vraiment complète car la plénitude de l’amour aura tout envahi. 

La neuvaine consiste en une méditation originale pour chaque jour dans l’esprit de Zélie Martin, suivie d’une prière originale de consécration à Marie. A noter que chaque méditation porte sur un aspect particulier qui rejoint ceux qui sont affectés par le cancer : la confiance en Dieu, l’espérance de la guérison, l’importance de l’instant présent, la souffrance, la paix intérieure, l’amitié …

En complément, une prière litanique originale adressée à Marie : la Sainte Vierge est invoquée pour soulager et consoler les personnes. Et pour conclure, le texte intégral du poème de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus « Mon chant d’aujourd’hui » est proposé à la méditation.

Voici quelques extraits de la neuvaine :

« Vous qui avez connu la lourde souffrance d’être touchée par un souci de santé sur lequel les hommes de science n’ont pas toujours le dernier mot, je vous remets ce que ce vis et vous demande de veiller sur moi et ceux que j’aime... »

« Sainte Zélie, donnez-moi de mieux comprendre le sens des événements qui m’arrivent, car je veux croire que rien n’arrive par hasard, pour moi mais aussi pour ceux qui m’entourent… »

« Sainte Zélie, j’ai parfois du mal à vivre paisiblement mes relations aux autres. Il m’arrive de penser que je suis réduit(e) à la maladie qui m’a atteint(e) et de souffrir de la distance que mettent certaines personnes avec moi. Je sens alors le poids de la solitude. Aidez-moi en ces heures… » 

A faire connaître … disponible en librairie (prix 4,90 euros) ou sur commande par ici.


14, 15 et 16 juillet à Sens : session d’été sur la Justice-Sainteté

La Famille Missionnaire de Notre-Dame organise sa traditionnelle session d'été à Sens que le Père Bernard présente sur son blog :

Pbd_1_200"Nous vous invitons à notre Session de Sens (Tract PDF) (Evènement Facebook) sur le thème de la Justice-Sainteté. Après la Session sur la Miséricorde (Vidéos et MP3 ici), il nous a paru très important, en ce temps de crise des valeurs non négociables, de centrer notre Session sur ce thème si important.

N’oublions pas que Jésus utilise le mot “Justice” en deux Béatitudes clés : la 4e, bienheureux ceux qui ont soif et faim de justice, et la 8e, bienheureux ceux qui sont persécutés pour la justice.

Notre Eglise, nous voulons le rappeler, est l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique. La sainteté n’est pas une option parmi d’autres. Nous sommes, tous, appelés à la sainteté, mais pour prendre résolument le chemin de la sainteté, nous devons, c’est évident, accueillir la grâce rédemptrice, méritée par Jésus et recevoir le don de la Miséricorde de Dieu notre Père. La Justice  Sainteté n’est pas possible sans l’action de l’Esprit-Saint et sans le respect de l’intégralité de la Loi de Dieu. Jésus, nous le redirons au cours de cette Session, n’est pas venu abolir la Loi mais l’accomplir. Il continue donc à nous demander l’obéissance aux 10 commandements de Dieu dans l’esprit des Béatitudes. La Loi de Dieu n’est pas un fardeau, mais un don, un grand don, qui nous permet d’agir comme Jésus, Marie et Joseph.

Notre Session sera enrichie par des témoins : Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, Maître Jacques Trémolet de Villers, nos Foyers amis. Nous aurons aussi la joie, le premier jour, d’accueillir,  Monsieur Loïc Mérian, Directeur Général des Editions du Rocher, de Desclée de Brouwer et d’Artège.

Nous voulons vivre cette Session dans un esprit de famille. La Liturgie sera toujours le Centre et le Sommet de chacune de nos journées."

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Congé parental : le nouveau dispositif de Najat Belkacem a fortement dissuadé les parents

En 2014, Najat Vallaud-Belkacem a promu la réforme « Prépare » (pour prestation partagée pour l’éducation de l’enfant), qui raccourcit le congé parental et le partage entre les deux parents. Celle-ci est entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Pour un premier enfant, chaque parent peut s’arrêter six mois. À partir du deuxième enfant, l’indemnisation du congé est versée durant deux ans maximum à chaque parent dans la limite des 3 ans de l’enfant. Concrètement, soit le père prend le relais au bout de deux ans, soit le congé s’arrête.

Ce nouveau dispositif a fortement dissuadé les parents. Le nombre de bénéficiaires baisse en effet de 7,4 % en 2016, contre environ 3 % chaque année dans les années précédentes. « Comment prétendre défendre le libre choix du mode de garde des tout-petits alors que la loi rétrécit cette liberté ? », s’interroge Familles de France qui réclame au passage « un ministre audacieux », alors que le premier gouvernement d’Édouard Philippe ne comptait pas de ministère de plein exercice chargé de la famille.

Sous prétexte d'égalité, l'Etat a réussi à faire des économies sur le dos des familles. Mais à quel prix pour l'avenir ?


Notre époque n’efface pas Dieu, elle se révolte ouvertement contre Lui

Avec Osez le bonheur pour vos enfants, l’abbé Hubert Lelièvre relève le grand défi de fournir aux parents les clés d’une éducation réussie dans le contexte difficile actuel pour la famille. Une œuvre pleine d’espérance et de foi en la famille d’aujourd’hui, pour aider les parents dans leur tâche quotidienne. Il répond à L'Homme Nouveau :

Osez_le_bonheur"[...] Nous vivons la révolte la plus grande de la créature contre son Créateur. Du fils envers son Père. Le Gender et le transhumanisme en sont des exemples particulièrement douloureux. Notre époque n’efface pas Dieu, elle se révolte ouvertement contre Lui. La grande tentation de s’affranchir définitivement de la paternité de Dieu par la désobéissance est supérieure à celle du péché originel. Saint Jean Paul II en parlait aux évêques de France lors de sa première venue, en 1980. En utilisant le terme de « méta-tentation ». Notre époque n’efface pas Dieu. Elle crie sa soif de Dieu. Elle crie sa soif de Salut. Mais vers qui nous tournons-nous pour trouver la réponse ? Vers la paternité de Dieu... ou vers un État-Providence qui, depuis l’élection du nouveau Président en France, est passé de « l’État-providence » à « l’État-bienveillance » ce qui est pire encore parce qu’ici la « bienveillance » qui s’installe est profondément marxiste.

Vous parlez de confiance, d’espérance, mais comment, avec les lois sur la famille qui affluent, la famille peut-elle avoir confiance ? 

Nous devons être réalistes et opérer une conversion à 380 degrés si nous voulons que les choses changent vraiment. Nous voulons que les choses changent dans la société, mais nous ne voulons pas changer. Je souffre beaucoup de nous voir, baptisés, trop souvent subir, accompagner le mal qui s’installe. « Être vigi quelque chose » est peut-être utile. Mais, par notre baptême, nous avons reçu le don de prophétie. Qu’en fait-on ? Nous ne pouvons plus être des cathos qui subissent : « tais-toi et morfle ». Il est urgent que nous vivions notre Baptême, et soyons prophètes. Écrire l’Histoire et non la subir ! C’est ce que les parents sont invités à former, forger dans l’âme, le cœur, l’intelligence des jeunes. Ouvrir des chemins. Passer devant et cesser « d’accompagner » ce qui ne va pas en se contentant de dire « on va veiller » ou « ce qui se met en place ne nous semble pas bon »... Ou encore d’être des « cathos-clics » : avoir bonne conscience en un clic d’ordinateur pour dire ce que je pense ou pas. Pas très engageant !

La confiance, l’espérance : si on les prend du bon côté, ce sera plus facile. Faire le bien en commençant dans ma propre famille, dans ma propre vie personnelle. Puis locale. Alors les lois changeront. Avoir le courage de la cohérence entre ce que nous vivons et traduisons par le vote dans les urnes. Notre premier discernement pour une élection est : quel programme touche le moins à la famille ? Quel programme pulvérisera le moins la famille ? Quel programme valorisera la famille et la vie ? Relire des passages de l’encyclique Evangelium Vitæ avant d’aller voter, aidera à un discernement vrai. Sommes-nous prêts ? Le voulons-nous ? [...]


Famille : Le programme du président Macron est dangereux

Monique Tezenas du Montcel (FN) est arrivée en deuxième position au soir du premier tour des législatives avec 22,88 % des voix, dans la 3e circonscription du Gard. En face d’elle : Anthony Cellier, un illustre inconnu du mouvement La République En Marche, qui a cumulé 33,93 % des voix. Elle répond à Présent :

Unknown-7"Vous parlez de défense de la famille. Vous êtes justement responsable du Cercle de fraternité du Gard. De quoi s’agit-il et quel est son rôle ?

C’est un cercle qui a été créé en 2016, sous le parrainage de Louis Aliot et dont le but est de défendre la famille à tous les niveaux, que ce soit en luttant contre le mariage pour tous – que Marine Le Pen promettait d’abroger si elle était élue – ou contre la GPA ou encore contre la PMA pour toutes. Nous sommes vigilants également aux mesures fiscales : tout a été fait pour détruire les avantages donnés aux familles pour les aider à élever leurs enfants. Ce cercle n’existe pas depuis longtemps c’est pourquoi il est important de le faire connaître !

Comment agissez-vous concrètement au sein de ce cercle ?

Pour l’instant nous organisons des conférences sur des thèmes précis comme le mariage pour tous ou encore la bioéthique. Nous avons des rapports étroits avec La Manif pour tous qui nous a bien soutenus dans le Gard. Nous essayons de travailler avec tous ces gens qui ont les mêmes valeurs que nous pour défendre ce qui nous tient à cœur. Le programme du président Macron est dangereux. On peut prendre l’exemple de la GPA qui sera comme autorisée puisqu’il veut une reconnaissance pour les enfants nés de GPA à l’étranger. Cela revient à légaliser la pratique dans les faits et c’est dramatique. Il s’attaque aussi aux retraites, c’est une autre façon de s’en prendre aux familles. Le rôle des députés sera de continuer le travail que Gilbert Collard a commencé en déposant 70 propositions de loi et d’amendements."


La libération sexuelle de 68 était un leurre

Une étude menée à travers toute l'Europe montre que les plus satisfaits de leur vie sexuelle sont les gens engagés dans une relation monogame. Toujours selon cette étude, vivre une relation ouverte ne serait pas la meilleure façon d'être épanoui. Michelle Boiron, psychologue clinicienne, thérapeute de couples, sexologue diplomée du DU Sexologie de l’hôpital Necker à Paris, et membre de l’AIUS (Association interuniversitaire de sexologie), déclare à Atlantico :

"La libération sexuelle de 68 nous a permis de fantasmer et nous a conduit à penser que la satisfaction sexuelle était un droit. On ne nous a pas dit que c’était un leurre !

La répression permet de contenir les instincts de l’homme et lui donner un cadre qui correspond à sa culture inscrite dans la société du moment. Le cadre posé, le jeu consiste souvent à dépasser la limite. C’est un exercice de transgression qui maintient le désir de l’homme. La donne qui a la vie dure  où il est interdit d’interdire et la jouissance quand je veux nous a conduit à trouver en permanence des nouvelles sources de satisfactions et d’épanouissements qui sont difficiles à maintenir dans un couple. En revanche le couple s’épanouit dans la connaissance de l’autre, l’approfondissement qui peut conduire à une relation sexuelle réelle et non dans la projection de nos désirs. L’idéalisation du début des rencontres ne conduit pas forcément à une désillusion. C’est un vrai challenge. [...]"

La famille on vous dit !


La Manif Pour Tous invite tous les candidats à exprimer leur vision de la famille et de la société

Communiqué de La Manif Pour Tous :

"Dans le contexte d'une campagne atomisée dont tout sujet de fond a été jusque évacuée au profit des seuls aspects politiciens, le mouvement social presse les candidats de s'exprimer sur un enjeu incontournable et majeur : la famille. 

Les positions des candidats sur les enjeux qui la concernent sont très révélatrices de leur sens de l'intérêt général, de leur liberté de pensée, de leur courage et de leur vision philosophique : ils sont donc tout particulièrement attendus par les électeurs sur ces enjeux. Partout en France, les équipes du mouvement sollicitent et rencontrent les candidats aux législatives : autour du questionnaire Législative 2017 de La Manif Pour Tous, ils échangent surla prise en compte des droits et besoins de l'enfant, l'égalité et la différence des sexes, la complémentarité père/mère, le mariage et l'adoption, la procréation médicalement assistée(PMA) sans père et la pratique des mères porteuses (ou GPA, Grossesse Pour Abandon), la protection de la famille, les droits de l'Homme, la liberté de conscience..., autant de sujets humainement essentiels.

Parcourant la France depuis mi-mai en vue des législatives (réunions publiques à Angers, Rennes, Tours, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg, Lyon, Annecy, Montélimar...), la présidente et le vice-président de La Manif Pour Tous, Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, participent à nombre de ces rencontres avec les candidats de divers partis, de la République en marche (LREM), des Républicains (LR), du parti chrétien-démocrate (PCD) ou du Front national (FN).

Ces rendez-vous locaux sont complémentaires des échanges menés au niveau national : avec Eric Woerth, qui a précisé auprès des dirigeants du mouvement l'opposition des LR à la PMA sans père et à la GPA, positions qui n'étaient plus explicites dans le programme LR pour les législatives ; avec Jean-Frédéric Poisson (PCD), Nicolas Dupont-Aignan (DLF) et Nicolas Bay (FN), qui ont confirmé que l'intégralité de leur programme « famille » pour la présidentielle reste valable pour les législatives.

Rien n'est acquis pour le moment sur l'issue des législatives et le réveil sera brutal si les candidats ne s'exprimaient pas et n'osaient pas se distinguer en abordant eux-mêmes les sujets de fond."

La Manif Pour Tous appelle donc tous les candidats à répondre à son questionnaire « Législatives 2017 » pour se faire au plus vite connaître des électeurs, questionnaire adressé aux candidats et disponible sur www.boomerang2017.fr

Ludovine de La Rochère souligne :

« Les législatives sont en fait le 3e tour de la présidentielle, elles sont décisives pour les années à venir. C'est cette échéance qui déterminera la ligne politique du quinquennat et la possibilité d'un vrai débat démocratique, constructif et tourné vers l'intérêt général ». « Comme toutes les études d'opinion le montrent, la famille est plébiscitée par les Français de toutes sensibilités, ils ressentent profondément qu'elle est le meilleur moyen de rassembler tous nos concitoyens, de favoriser un climat de paix partout en France, d'apprendre aux enfants et aux jeunes le respect et la responsabilité, de bâtir l'avenir. Protéger et soutenir la famille, voilà l'une des premières responsabilités de tous politiques, en particulier dans le contexte de divisions et de difficultés quenous connaissons aujourd'hui. Les Français attendent donc des paroles claires à ce sujet»


XVIème Congrès des Familles organisé par le MCF du 7 au 9 juillet à Châteauroux

Affiche-Congrès2017

Thème du congrès : Culture et communication dans nos familles.
 
La culture ayant forgé notre civilisation à travers les âges, il revient aux parents la belle mission de léguer à leurs enfants cet héritage reçu de nos aïeux.
 
Des éléments de réflexion et des outils pour aider les parents à éduquer leurs enfants au Beau et au Vrai, à leur transmettre cet héritage religieux, philosophique, historique et artistique dans un environnement de plus en plus numérique et souvent déconnecté du réel.
 
Avec la participation de :
  • Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages Culture à Valeurs Actuelles
  • Abbé Alain Lorans, FSSPX, aumônier du MCF
  • Bruno de la Mettrie, professeur d'histoire, organisateur de visites culturelles
  • Dr Hugues Piloquet, pédiatre
  • Abbé Laurent Ramé, FSSPX
  • Jean-François Sciau, professeur agrégé de musique
  • Reynald Secher, historien, écrivain
Conférences - Témoignages - Visite culturelle
Stands - Rencontres
Activités encadrées pour les jeunes
Garderie pour les petits
Le congrès est conçu pour accueillir les familles.
Pour permettre aux parents de suivre l’intégralité des activités, les enfants et les adolescents sont pris en charge pendant la journée par des jeunes filles bénévoles, des religieuses et des séminaristes.
Hébergement sur place en chambres familiales.

Inscrivez-vous avant le 15 juin et bénéficiez de tarifs réduits !


La famille n’a pas besoin de rente, de prime ou d’assistance, mais que soit reconnue sa participation à « l’effort créateur et conservateur du pays »

Marie-Pauline Deswarte évoque dans L'Homme Nouveau le remarquable Livre blanc de l’association « Famille et Liberté » intitulé : Pour une nouvelle politique familiale.

La-Une-1"[...] Tous les responsables politiques et économiques devraient en prendre connaissance. Ils y apprendraient d’abord comment la famille est la seule capable de donner un sens à leur action. Négliger cette réalité, voire la combattre, se paie très cher pour notre pays. Le Livre blanc passe ainsi en revue tous les aspects de cet appauvrissement ; ce faisant il tord le cou à un certain nombre d’idées reçues. Ainsi, celles du divorce heureux, du déficit des naissances compensé par l’immigration, du coût d’un enfant trop important pour une économie en difficulté, de l’inutilité de la paternité, du féminisme, de la famille monoparentale normalisée, de la famille nombreuse trop chère, de la politique familiale réduite à une politique de redistribution, de la banalisation de la recherche sur l’embryon et l’avortement, sont-elles passées au scalpel de façon très pédagogique. En outre, chacune des diverses démonstrations est assortie d’un certain nombre de propositions concrètes dont on comprend bien qu’elles concernent l’ensemble des membres du gouvernement.

Des pistes d'action politique

Le Livre blanc donne ensuite les critères d’une vraie politique familiale. Précis et clairs, ils sont dans la tradition de notre civilisation. La famille n’a pas besoin de rente, de prime ou d’assistance, mais que soit reconnue sa participation à « l’effort créateur et conservateur du pays ». Ces principes sont conformes à la dignité de la personne. Ils disent qu’une telle politique doit être subsidiaire, universelle, positive, cohérente et stable. Cela signifie que l’État doit se limiter à suppléer aux parents au lieu de se substituer à eux, particulièrement dans l’éducation des enfants, qu’il ne doit pas confondre politique familiale et politique sociale, que tous les acteurs de la vie politique doivent travailler en bonne intelligence avec le ministre chargé de la famille et que cette politique doit être visible sur le long terme. [...]"


Les AFC réunissent les candidats autour de la famille

Les associations familiales Catholiques de Versailles, Viroflay et Saint-Quentin ont interpellé les candidats aux législatives pour connaitre leur programme en matière de politique familiale… Il y a quelques jours, la première de ces soirées était organisée à Versailles en présence de plusieurs candidats de la deuxième circonscription.


La Manif Pour Tous porte plainte contre Act Up

Une nouvelle fois, des militants extrémistes ont fait preuve de haine et de violence envers la Manif Pour Tous et sa Présidente, qualifiés d’« assassins », de « complices du Sida », d’« homophobes », « lesbophobes », « transphobes »… Ces activistes ont tenté d’empêcher une réunion publique de l’association La Manif pour Tous, portant ainsi une grave atteinte à la liberté d’expression. La Manif Pour Tous porte plainte pour injures publiques.

Act Up a cherché à impressionner le public pour empêcher la tenue de cette réunion et a saccagé les lieux : pendant plusieurs heures, cris, invectives, dégradations (dégradations des accès et des lieux, jet de faux sang…), affiches et banderoles injurieuses… ont contraint la Manif pour Tous à tenir sa réunion dans un autre lieu. Dans la soirée, l’association Act Up Sud Ouest a revendiqué cette action et diffusé visuels et vidéos sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions très négatives des internautes. La haine et la violence qui transpiraient de cette action ont considérablement choqué les témoins, participants et passants.

La Manif pour Tous rappelle que l’ex-Présidente d’Act Up a déjà été condamnée par la Cour d’Appel de Paris pour « injures publiques » à l’encontre de La Manif Pour Tous.

Contrairement aux hystériques d'Act Up, les militants pour la famille restent calmes, fermes et sympathiques :

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La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe fête ses 20 ans

Capture d’écran 2017-05-24 à 18.04.12Les membres de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe – la FAFCE – vont se rassembler à Rome pendant trois jours pour fêter le 20ème anniversaire de la FAFCE. Le point d’orgue de cette célébration sera une audience privée avec Sa Sainteté le Pape François le 1er juin, journée internationale des parents.

Fondée en 1997, la FAFCE représente aujourd’hui des associations familiales catholiques de 14 pays européens. L’organisation a un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe et est en tant que telle un membre de la Conférence des ONG internationales du Conseil de l’Europe. La FAFCE fait également partie de la plateforme des droits fondamentaux de l’Union Européenne.

Antoine Renard, qui préside la FAFCE depuis 2009, déclare :

« Cet anniversaire est une occasion de fêter 20 ans d’action pour promouvoir la famille en Europe et en particulier auprès des institutions européennes. Progressivement, notre organisation s’est développée depuis le regroupement de quelques associations familiales après la fin de la guerre froide jusqu’à une fédération fondée en 1997 qui est renommée pour son action en faveur de la famille et de politiques favorable à la famille. Nous devons beaucoup aux initiateurs de cette grande aventure paneuropéenne ».

La FAFCE souhaite contribuer à la société par des propositions qui favorisent des politiques favorables à la famille tout en respectant les compétences nationales dans le domaine du droit de la famille. Un exemple de cette action est la campagne « Votez pour la famille en 2014 » lancée par la FAFCE en amont des élections européennes de 2014. Des douzaines de parlementaires européens ont signé le manifeste de la campagne, y compris le président en exercice du Parlement Européen, M. Antonio Tajani.

M. Renard rappelle également que

« l’action de la FAFCE est basé sur l’enseignement social de l’Eglise catholique. Notre action est également nourrie par notre foi. Par conséquent, nous nous sommes réunis à Fatima l’an dernier, à la veille du 100ème anniversaire des apparitions, pour laisser notre travail être inspiré par Notre Dame de Fatima. En lien avec notre vingtième anniversaire, la FAFCE sera consacrée à la Vierge Marie lors de la fête de la Visitation avant d’avoir la joie de rencontrer Sa Sainteté le pape François. La famille est un chef d’œuvre de la création, nous espérons trouver l’inspiration de poursuivre notre action dans cet esprit et présenter les relations familiales comme un modèle de construction sociale pour l’Europe et le monde ».


Election, la grande illusion ?

Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, président et vice-président de La Manif Pour Tous organisent des réunions publiques dans toute la France :

  • Rennes, mercredi 17 mai, Centre commercial des Longs Champs / Allée Morvan Lebesque à 19h30
  • Tours, vendredi 19 mai
  • Toulouse, mardi 30 mai
  • Montpellier, mercredi 31 mai
  • Bordeaux, jeudi 1er juin
  • Strasbourg, vendredi 2 juin
  • Lyon, mardi 6 juin
  • Montélimar, jeudi 8 juin
  • Annecy, vendredi 9 juin

Les adresses précises seront communiquées au fur et à mesure sur le site www.lamanifpourtous.fr


Si les enfants sont l’avenir du pays, que sont les familles ?

De Claudine Cardot, candidate PCD dans la 4ème circonscription de Paris :

DMYnvZ2J_400x400Pour le savoir, regardons l’évolution de notre politique familiale.

Dès 1908, dans un discours à l’Assemblée Nationale prônant la mise en place des allocations familiales, l’Abbé Lemire déclarait : « Je n’appelle pas secours, je n’appelle pas indemnités, ce que je demande à la chambre. Un secours est donné pour un besoin pressant ou passager, une indemnité est accordée pour une perte. Avoir une famille, ce n’est éprouver ni un accident, ni un dommage. Une allocation, c’est une rémunération pour un service. La famille est un service social ».

C’est sur cette base que dès les années 30, la France bâtit une politique familiale dynamique, quasiment sans discontinuité jusqu’aux années Giscard. A compter de cette époque, et de façon de plus en plus importante, les ressources de la branche famille ont été, en partie, ponctionnées au profit d’autres politiques. Le premier pas fut une série de prêts consentis à l’Etat et…. jamais remboursés.

Le processus est quasi immuable. La CNAF (Caisse Nationale d’Allocations Familiales), bien gérée, dégage un bénéfice. L’Etat, toujours à la recherche de ressources, ponctionne la caisse directement ou en lui imposant de nouvelles missions entraînant un déficit. Les administrateurs réagissent et prennent des mesures d’économie. La caisse redevient bénéficiaire. L’Etat charge de nouveau la barque, la caisse prend des mesures pour retrouver l’équilibre, et ainsi de suite… Pour ne citer que quelques exemples, la branche « famille » a, à sa charge, pour plusieurs millions d’euros par an, la prise en charge de certaines prestations retraite, l’accompagnement de la réforme des rythmes scolaires ou la gestion du RSA.

Dans un rapport publié en juillet 2014, le député apparenté PS, Christian HUTIN, chiffrait à près de 40% les allocataires de la branche « famille »…..sans enfant.

Sous le quinquennat Hollande, le démantèlement de notre politique familiale s’accélère. Le congé parental est raboté, le quotient familial attaqué. Quotient que Pierre LAROQUE, un des pères de la sécurité sociale, défendait en ces termes: « Le quotient familial répond à un souci de justice distributive. Il s’agit de rendre l’impôt sur le revenu aussi neutre que possible par rapport aux capacités de consommation des familles, suivant leurs charges inégales ».

Toucher au principe d’universalité des allocations familiales, c’est simplement fragiliser notre contrat social en participant à l’œuvre de destruction des familles.

Quand le gouvernement auquel appartenait Monsieur Macron, a embouché la flûte de la justice sociale pour justifier ses mesures anti-famille, la meilleure réponse est sans doute venue d’un syndicaliste, le Vice-président de la CFTC, Joseph THOUVENEL, qui a comparé une famille de 5 enfants avec un revenu de 6000 € et une famille de 2 enfants avec une disponibilité financière de 3450 €. La première dispose de 857€ par personne, la seconde de 862€, pourtant la première a vu son quotient familial raboté. Quant à un couple sans enfant avec 2600€ de revenus mensuels, il a à sa disposition 1300€ par personne, fait-il remarquer. Qui sont les mieux nantis ?

Mais il n’y a pas que le point de vue financier, les familles ont besoin d’un environnement favorable. L’éducation, notamment à la sexualité et au respect de l’autre, est quotidiennement battue en brèche, notamment sur les chaînes du service public, par des images, des attitudes ou des propos graveleux, sans conséquences pour un adulte normal, mais qui peuvent s’avérer destructeurs pour un adolescent qui se cherche. Le taux de suicide chez les jeunes est là pour témoigner de cette fragilité et de ce dramatique mal être.

Dans une société au consumérisme triomphant, il est indispensable de conserver des temps collectifs où la consommation et la production sont entre parenthèses, pour préserver la vie familiale, personnelle, associative et spirituelle. A cette aune, la généralisation de l’ouverture des grandes surfaces et centres commerciaux, en soirée et le dimanche, est un élément supplémentaire de déstructuration des familles. Il ne faut pas s’étonner de voir baisser le pourcentage de jeunes issus des classes populaires accédant aux grandes écoles, quand personne n’est à la maison pour vérifier les devoirs et faire réciter les leçons. Tout le monde, loin s’en faut, ne peut rémunérer un répétiteur.

La question qui se pose aujourd’hui est simple : voulons-nous favoriser le lieu premier d’accueil, d’épanouissement, d’amour, d’apprentissage de la gratuité qui s’appelle la famille ? Choisissons-nous le repli sur soi, l’hyper individualisme, l’adoration du Veau d’Or, ou l’accueil de la vie ?

C’est un des principaux choix qui devra orienter le vote de nos concitoyens à l’occasion des prochaines élections législatives.


Le mariage, union d'un homme et d'une femme, inscrit dans la Constitution roumaine

Lu sur Orthodoxie :

"La Chambre des députés de Roumanie, chambre basse du Parlement roumain, a voté à une majorité écrasante en faveur de l’amendement de la Constitution nationale, définissant explicitement le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Son vote, par 232 voix sur 270, incluait également le renforcement des droits parentaux. Ce vote a eu lieu suite à la récolte de 3,1 millions de signatures sur l’initiative du mouvement « Coalition pour la famille », alors que seulement 500.000 signatures sont requises pour soumettre un projet législatif au parlement. « C’est un moment historique » a déclaré Mihai Gheorghiu, l’un des leaders de cette initiative, laquelle était soutenue par l’Église. « C’est une manifestation de solidarité sans précédent. Trois millions de Roumains ont signé l’amendement proposé », a-t-il ajouté.

L’amendement concerné modifie l’article 48,1 de la Constitution roumaine qui dispose dans sa nouvelle rédaction : « La famille est fondée sur le mariage librement consenti entre un homme et une femme, leur pleine égalité et le droit et le devoir des parents d’assurer l’éducation et l’instruction des enfants ». La Cour constitutionnelle de Roumanie a approuvé la proposition législative de révision de la Constitution initiée par la Coalition pour la Famille le 20 juillet 2016, mentionnant que celle-ci était conforme à toutes les exigences constitutionnelles. L’initiative a trouvé un large soutien auprès de l’Église orthodoxe roumaine, les Églises catholique-romaine et évangélique, de même que des groupes juridiques internationaux comme ADF International, Liberty Counsel et European Center for Law and Justice. Toutefois, afin que l’amendement soit entériné, il faut encore l’approbation du Sénat. Si celui-ci se prononce en faveur de l’amendement, un référendum aura lieu automatiquement le dernier dimanche de la période de trente jours suivant le vote sénatorial."


L'Institut pour la Famille en Europe - LIFE - annonce qu'il poursuit son développement

17098551_381007485619666_4882068914636220161_nL'Institut pour la Famille en Europe - LIFE (www.life-europe.fr) annonce qu'il continue son développement par l'ouverture de plusieurs "Accueils Louis et Zélie" centre d'écoute et d'orientation familiale.

Un Accueil Louis et Zélie est un centre d’orientation familiale ouvert à tous : jeunes, couples, célibataires, personnes agées...

C’est un lieu d’écoute et d’accompagnement missionnaire dont l’objet est de faire rayonner l’Evangile de la famille et de la vie. Il s’agit d’accompagner toute personne, chrétienne ou non, qui cherche à sortir d’une situation difficile. L'accueil Louis et Zélie s'adresse:

  • Aux couples en conflit ;
  • À ceux qui souffrent dans leur vie affective et sentimentale ;
  • Aux personnes isolées ;
  • Aux grands-parents qui désirent mieux vivre leur relation avec leurs enfants et petits-enfants ;
  • Aux couples qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant ;
  • À toute femme qui doit faire face à une grossesse imprévue ;
  • À ceux qui ont un besoin de réconciliation et de paix intérieure ;
  • Aux personnes amenées à prendre des décisions et souhaitent un aide particulière.

A Paris, à Lyon, à Bayonne, à Clermont-Ferrand... Toute les informations sur www.accueillouisetzelie.fr

 

Une publication destinée aux époux séparés qui aspirent à rester fidèles à leur mariage

Capture d’écran 2017-05-05 à 14.30.36Une nouvelle publication de Life éditions (www.life-europe.fr) destinée aux époux séparés qui aspirent à rester fidèles à leur mariage. Elle compte trois chapitres :

  • La neuvaine, avec une méditation originale pour chaque jour suivie d’une prière de consécration à Marie. A noter que chaque méditation porte sur un aspect particulier qui rejoint ceux qui souffrent de la séparation conjugale : la solitude, le besoin de tendresse, l’estime de soi, le pardon, la paix intérieure, l’amitié …
  • Les litanies à Marie : Prière originale durant laquelle la Vierge Marie est invoquée pour aider les époux blessés à avancer dans la confiance.
  • Une méditation sur la communion avec Jésus-hostie, qui est le grand cadeau pour chacun de ceux qui désirent être consolés, humainement et spirituellement.

Extraits :

"O Marie, la situation conjugale que je vis en ce moment est pour moi source d’une immense tristesse ; je trouve si difficile de vivre cet état de solitude affective et humaine. L’on me regarde différemment, y compris parmi mes proches (...) Je vous le demande de tout mon cœur, ô Marie, intercédez pour moi afin que je vive cette épreuve en ne lâchant jamais votre main...."

"O Marie, vous connaissez ma soif de relations humaines authentiques et vous savez à quel point j’ai pu souffrir du mensonge, de la calomnie (...) Je vous le demande, ô Marie, venez guérir ma psychologie et mon affectivité de toute blessure liée à l’abandon ou au manque d’amour. Venez me guérir de tout désir de contrôle"

"Très sainte Vierge, je vous confie la flamme tremblante de cet amour conjugal terriblement blessé. Veillez sur mon avenir, quoi qu’il advienne. Je remets entre vos mains le poids des émotions négatives, du stress, occasionné par telle ou telle retrouvaille familiale qui nous mettrait l’un en face de l’autre, en particulier si mon époux/se a fait le choix de vivre avec quelqu’un..."

"O Marie, je viens vous confier nos enfants, ceux que j’aime particulièrement et qui souffrent indirectement de notre situation conjugale. Donnez-moi les attitudes et mots appropriés afin qu’ils vivent sereinement malgré la blessure de notre séparation..."

Prix 4, 90 euros + 2 euros de frais de port. Disponible en librairie ou sur http://www.life-europe.fr/

Autres parutions :

  • La neuvaine à "Marie qui refait les couples" déjà plus de 3000 exemplaires vendus (parue en novembre 2016)
  • La neuvaine "Avec Marie trouver l'âme sœur" déjà plus de 2000 exemplaires vendus (parue en février 2017)

48% des Français se déclarant très proches de La Manif pour tous envisagent de voter pour Marine Le Pen et 42% pour François Fillon

Selon un sondage en ligne.

Ludovine de La Rochère appelle à voter :

« Nous appelons nos sympathisants à se mobiliser massivement lors de tous les scrutins et naturellement pour le plus important de tous : la présidentielle ». «Notre mouvement est engagé depuis plus de 4 ans pour défendre la complémentarité des sexes, le droit des orphelins, la filiation et la famille. Nous ne cessons d'encourager les candidats à proposer une vision et une politique ambitieuse pour la famille, premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, particulièrement en période de crise. Cellule de base de la société, atout pour notre cohésion sociale et garant de la paix civile, la famille échappe aux clivages partisans. A l'issue d'un quinquennat qui aura fait mal, très mal, aux familles, au point de faire chuter la natalité, les sympathisants de La Manif Pour Tous souhaitent une réponse politique à la hauteur des enjeux. La Manif Pour Tous fait campagne pour un seul candidat : la famille ! C'est sans doute ce qui explique ce sentiment partagé qui, à l'image de l'ensemble des Français, est susceptible d'évoluer dans la dernière ligne droite d'une drôle de campagne ».

Un second tour Le Pen - Fillon, en plus d'être cocasse, marquerait l'entière victoire de LMPT.


Mum, Dad & Kids, 12 mois de collecte et des centaines de milliers de signatures

Communiqué final : 

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"Comme prévu, lundi 3 avril à minuit, l’initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids a pris fin, 1 an jour pour jour après le lancement de la collecte de signatures.

La première des deux conditions requises pour que la demande faite à la Commission européenne soit prise en compte est remplie depuis déjà des mois : en effet, 12 pays, c’est-à-dire nettement plus que les 7 requis, ont dépassé le seuil fixé par la Commission (seuil qui varie suivant le nombre d’habitants).

La deuxième condition concerne le nombre total de signatures récoltées sur l’ensemble des Etats membres de l’Union. Les signataires se faisant en ligne et sur papier, ce décompte en cours et demandera plusieurs jours : la plupart des signatures, en effet, se sont faites sur papier. Il faut donc le temps que les formulaires soient parvenus de toutes les équipes locales aux organisateurs nationaux.

En ce qui concerne la France, 85% du seuil requis a été atteint avec les seules signatures en ligne. Comme dans toute l’Europe, les équipes locales renvoient maintenant les formulaires papier récoltés pour compléter et finaliser le décompte national.

Mum, Dad & Kids et toutes les associations partenaires remercient les centaines de milliers d’habitants de l’Union européenne qui ont soutenu cette initiative de leurs signatures, exprimant par là leur souhait de voir l’Union européenne adopter dans sa législation la double définition proposée par Mum, Dad & Kids : « le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme, et la famille est fondée sur le mariage et/ou la descendance »."

Mi-février, plus de 650.000 signatures avaient été collectées. Les deux derniers mois de collecte ont connu une belle accélération de la mobilisation.


François Hollande a fait des économies sur le dos des familles

Grâce à la réforme du congé parental en 2014, à partager obligatoirement entre le père et la mère. Cela ne fonctionne pas, comme tout le monde s'en était douté.

"Deux ans après son entrée en vigueur, la réforme permet de réaliser 290 millions d’économies, selon les estimations publiées dans le rapport du Sénat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017. C’est bien le seul objectif de la loi qui ait été atteint. En 2015, seuls quelque 19150 pères avaient réduit ou cessé leur activité (rapport de l’Observatoire national de la petite enfance publié en 2016). On est loin des 100 000 congés attendus depuis la réforme de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare). Pire, entre 2014 et 2015, le nombre d’allocataires a diminué de 8,6 %, une baisse affectant surtout les mères de deux enfants et plus. Ce mouvement devrait s’amplifier en 2017 puisque le plafond d’indemnisation de 24 mois commence à être atteint par les femmes ayant accouché en 2015."