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Famille, éducation, jeunesse, social : les grands absents du débat

La Manif Pour Tous constate que les candidats continuent de passer à côté des préoccupations des Français:

"Malgré 4 heures de débat, les candidats sont restés plus que discrets sur leur vision et leur ambition pour la France. Si un débat entre ministres se résume généralement à des discussions techniques, on attendait des prétendants à l'Elysée une hauteur de vue et une capacité à incarner un cap pour tous les Français. Hélas, des enjeux essentiels pour notre avenir n'ont été abordés ni dans les échanges thématiques ni dans les séquences libres en introduction et en conclusion. Pas un mot sur la jeunesse, sur l'école, sur la solidarité ni même sur la famille. Alors que 100.000 élèves sortent chaque année du système scolaire sans qualification, que les savoirs fondamentaux ne sont plus maîtrisés par nos élèves, que le nombre de familles monoparentales - dont 40% vivent sous le seuil de pauvreté - explose, que les problèmes de logement angoissent les Français, que les grands-parents peinent de plus en plus à aider leurs enfants et petits-enfants confrontés au chômage, que la solitude et l'exclusion se développent toujours davantage, les candidats ont préféré consacrer ce débat tant attendu (6,3 millions de téléspectateurs !) à discuter de réforme constitutionnelle ou à entretenir des polémiques qui risquent fort de conduire à une abstention record au soir du 23 avril.

La famille au cœur de l'ambition pour la France

Les Français attendent des réponses à leurs problèmes concrets. Tout le monde s'accorde à reconnaître de multiples vertus à la famille : elle est le premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables. Cellule de base de la société, elle est un patrimoine humain à protéger et à soutenir. Source de paix sociale, la famille est le meilleur amortisseur en période de crise. Elle a aussi des atouts économiques majeurs. La deuxième partie du débat d'hier soir était consacrée aux moyens de « protéger les Français ». Si les moyens à allouer à nos armées et à nos forces de l'ordre (services de police et de gendarmerie) sont évidemment une priorité, il est regrettable que le débat ne soit pas allé sur d'autres aspects, humainement essentiels. Les Français ont besoin de protection. C'est l'une des missions de l'Etat. Ce besoin de protection va au-delà des enjeux sécuritaires. Il trouve également une réponse dans notre identité et notre culture. La famille protège, elle aussi. C'est précisément pourquoi il faut la soutenir, c'est-à-dire en prendre soin. Il faut soutenir toutes les familles. Le manque d'ambition pour notre jeunesse est également à déplorer. Le niveau de tentation du suicide chez les jeunes est plus qu'inquiétant : il concerne 28,1% d'entre eux, et 10,8% des jeunes sont allés jusqu'à faire une tentative de suicide (source : UNICEF, 2014). Une société forte et heureuse ne peut se concevoir sans une attention portée à la jeunesse et à son premier environnement direct, la famille.

Un seul objectif : faire gagner la famille

Face à ce constat désolant et inquiétant, La Manif Pour Tous lance un appel aux candidats. Le mouvement social le plus important du quinquennat qui s'achève, et même bien au-delà, ne soutient pas de prétendant à l'Elysée. Son seul candidat est la famille."

 Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare : 

« Nous appelons les candidats à se ressaisir. Il reste deux semaines et demi pour proposer aux Français une politique qui traduira une vision ambitieuse pour notre pays, pour les familles et chacun d'entre nous. Il n'est pas trop tard mais le temps presse. Nos sympathisants consultent de plus en plus notre site internet dédié aux élections, www.boomerang2017.fr, et il est grand temps qu'ils trouvent là des réponses à la hauteur de leurs préoccupations les plus fondamentales : droits de l'enfant, famille, filiation, éducation, changement de civilisation, transhumanisme... La balle est dans le camp des candidats. C'est leur capacité à proposer une vision ambitieuse et en phase avec les Français qui permettra d'éviter le naufrage d'une abstention record annoncée pour le moment par les instituts de sondage. »


Montpellier : La Manif Pour Tous fait l'union des droites

La Manif Pour Tous est parvenue à rassembler le temps d’une soirée à Montpellier des cadres du Front National et des Républicains pour discuter de la thématique familiale. Si on ajoute la présence dans la salle de Richard Roudier, président de la Ligue du Midi et de plusieurs représentants du Parti Chrétien Démocrate, c’est presque l’ensemble des courants de la droite héraultaise qui était présente jeudi dernier à Montpellier.

Pour Yvan, cadre national de La Manif Pour Tous et animateur de la soirée,

« le but de cette rencontre n’est pas de déterminer lequel des deux partis défend le mieux la famille ni d’organiser un débat entre les deux partis mais de rassembler, dans une logique transpartisane, les défenseurs de la famille. L’objectif c’est que demain, les députés de ces deux formations politiques votent les mêmes lois sur cette thématique. »

Aussi il n’y a pas eu de débat entre les invités mais ces derniers ont pu intervenir et présenter le projet qu’ils portaient pour la famille. C’est d’abord Stéphanie Fabre-Dubois qui est intervenue pour présenter Sens Commun puis Gilles Ardinat pour faire de même avec le Cercle Fraternité. Puis plusieurs candidats aux législatives ont pu répondre aux questions posées par les organisateurs. Ainsi sont intervenus Pierre Aliotti (2ème circonscription) et François Gaubert (4ème circonscription) pour le Front National et Arnaud Julien (8ème circonscription) et Elie Aboud (6ème circonscription) pour Les Républicains. A noter que Gilles Ardinat est lui même candidat aux législatives sur la 5ème circonscription.


La politique familiale dans le cadre des institutions européennes : « La famille, cellule de base de la société, voilà l’ennemi »

Entretien de Mme Arnautu au Cercle Fraternité (FN). Cet entretien porte sur la politique familiale dans le cadre des institutions européennes. Il aborde une série de sujets fondamentaux : l'influence des groupes de pression LGBT à Bruxelles, la dénaturation du mariage, l'idéologie du genre ainsi que le poids croissant des organisations européennes (CEDH, CJUE, Parlement européen, Commission...) sur l'ensemble de ces sujets.

Vous avez récemment déclaré : « Il ne se passe pas un mois sans une remise en cause des bases qui président à l’équilibre des familles ». Et aussi : « La famille, cellule de base de la société, voilà l’ennemi ». C’est votre vision de ce qui se joue au Parlement Européen ?

Oui, absolument. Les exemples des méfaits de cette institution à l’égard de la famille sont légion. Le Parlement européen étant un temple du politiquement correct, l’un de ses passe-temps favoris est la production de rapports admonestant les États membres et même non-membres jugés réfractaires aux lubies droits-de-l’hommistes parmi lesquelles, la promotion des droits des « minorités sexuelles » n’est pas la moindre. Le lobby LGBT au sein des institutions européennes a acquis une influence tout à fait considérable. Pour vous donner un ordre d’idée, l’intergroupe sur les droits LGBT réunit à lui seul environ 150 députés, soit 1/5ème du Parlement… C’est le plus important des 28 intergroupes que compte ce Parlement, plus que celui sur la protection animale dont la cause est pourtant extrêmement populaire parmi les députés.

Pourquoi ?

Il suffit de suivre quelques débats pour comprendre que les membres du Parlement européen sont les porte-voix, naïfs ou conscients, d’une idéologie qui a en détestation tout ce qui constitue un attachement à la nation, à la terre, à nos ancêtres… Il n’y a plus de frontières, il n’y a plus de limites. Cela est valable aussi pour la famille. Dans la continuité de Mai 68, les institutions européennes, à commencer par celle où je siège, ont opté pour une rupture avec le passé, avec l’héritage chrétien de la civilisation européenne. A la place, l’Union européenne se fait le chantre d’un projet profondément individualiste et nihiliste. Selon sa philosophie relativiste, nous ne serions que des êtres interchangeables indépendamment des différences religieuses, sexuelles, ethniques… Dans l’ordre de la famille, cela se traduit par une négation de l’altérité sexuelle et du rôle complémentaire du père et de la mère. Depuis plusieurs dizaines d’années, nous assistons à une révolution anthropologique, une révolution qui se manifeste dans cette idée déconstructiviste selon laquelle nature et culture seraient séparées au point de pouvoir faire totalement abstraction de la réalité biologique. C’est ainsi qu’on en arrive à justifier la théorie du genre, le mariage homosexuel, la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe et bientôt la GPA. Une majorité de mes collègues étant animés de cet esprit, comment s’étonner que le Parlement européen adopte des rapports, heureusement non-contraignants pour les plus délirants, qui piétinent la conception traditionnelle de la famille et remettent à plat les principes mêmes de la filiation ?

Pouvez-vous nous expliquer « qui est à la manœuvre » : des représentants choisis par les peuples européens ? des personnalités auto désignées ?

Les rapports dont nous discutons et que nous votons sont rarement élaborés par un député seul. Ils sont en réalité le fruit de négociations aboutissant à des compromis entre les groupes politiques et entre les institutions, sans oublier les lobbies qui défendent leurs intérêts auprès des politiques, élus ou non, et auprès des fonctionnaires chargés de traduire en termes juridiques les orientations politiques.

Pour ce qui est de la famille, plusieurs organismes influencent les législations et les décisions européennes. J’ai déjà cité l’intergroupe LGBTI du Parlement européen. Mais citons également :

  • l’Agence européenne des droits fondamentaux, émanation du Conseil de l’UE datant de 2007.
  • Equinet, un réseau dont les membres sont les organismes de promotion de l’égalité, pour apporter, conformément au droit de l’Union, « une assistance et des conseils aux victimes de discriminations, y compris aux personnes LGBTI ».
  • ILGA-Europe qui est la branche européenne de l’association internationale lesbienne et gay, créée en 1996.
  • Transgender Europe, ONG fondée en 2005.

On l’a vu avec le mariage dit « pour tous » en France, les groupes de pression LGBTI ont une faculté impressionnante à mobiliser les médias et les responsables politiques derrière leur étendard. Ils n’hésitent pas à intimider leurs adversaires, à les diaboliser et à les taxer d’homophobes pour asseoir leurs revendications. Et bien sûr, ces associations bénéficient le plus souvent d’importantes subventions européennes et privées.

Mais le rôle de ces associations, qui défendent les intérêts de leur communauté, ne sauraient exonérer la responsabilité des députés européens qui dans leur majorité militent en faveur des droits LGBTI et de programmes d’enseignement faisant la part la belle à la théorie du genre. Depuis longtemps, le Parlement européen exerce une pression sur les autres institutions européennes et les États membres pour qu’ils fassent évoluer le droit conformément aux revendications de telle ou telle minorité.

Quel impact sur nos lois françaises, notamment en ce qui concerne la famille ? Doit-on en conclure que le combat au niveau national est illusoire ?

Théoriquement, les questions relatives au code civil et au droit de la famille sont du ressort des États membres de l’UE. Bruxelles n’a pas (encore) de compétence législative dans ce domaine sensible qui touche des aspects fondamentaux de la vie de toute société. Néanmoins, en rester là serait méconnaître le fonctionnement et le pouvoir des institutions européennes qui, au moyen d’artifices juridiques, peuvent s’immiscer dans les droits nationaux. [Lire la suite]

 


L'initiative Mum, Dad & Kids s'achève règlementairement le 3 avril 2017 à minuit!

Extraits d'une tribune cosignée par Ludovine de La Rochère dans Le Figaro à propos de la pétition Mum Dad and Kids pour inscrire la définition du mariage au niveau européen et faire cesser les pressions idéologiques subies par certains pays :

"C'est sans doute en raison de son manque de transparence et de sa grande complexité que l'Union européenne intéresse peu les Français: à quelques exceptions près, l'énorme travail réalisé quotidiennement à Bruxelles, dont l'impact est très important sur notre propre législation, n'est suivi ni par les médias, ni par les politiques, ni par les intellectuels. Quant aux associations françaises présentes à Bruxelles, elles se comptent à peine sur les doigts d'une main.

C'est évidemment très grave puisque cela conduit les responsables, les politiques et les fonctionnaires européens à agir hors de tout contrôle démocratique.

Sont en particulier concernés par cette opacité et cette sorte d'autonomie l'ensemble des sujets anthropologiques et sociétaux: quoique règlementairement hors de la compétence européenne, ces sujets font l'objet de nombreux textes, rapports et directives votés par le Parlement européen de sa propre initiative ou sur initiative de la Commission européenne. Or ces textes sont systématiquement oublieux des droits et besoins de l'enfant et déconnectés de la réalité humaine, dérive que la France connaît si bien depuis le début du quinquennat de Monsieur Hollande.

C'est ainsi que, dans le dos des habitants des Etats membres, l'Union européenne promeut la mise en œuvre des concepts de de l'idéologie de genre, laquelle nie la réalité et les implications de la différence et de la complémentarité des sexes. L'Europe cherche donc à élargir le cercle des pays qui reconnaissent le mariage de deux hommes ou de deux femmes. Elle intervient par exemple pour obtenir que les pays qui n'ont pas légalisé le mariage homosexuel reconnaissent quand même le mariage des couples de même sexe qui viennent s'installer chez eux, une manière insidieuse de faire avancer ce que l'Union européenne appelle «l'agenda LGBT». [...]

Dans ce contexte, des associations issues de nombreux pays membres de l'Union européenne qui défendent la famille ont lancé ensemble l'initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids, dont la licéité a été validée par la Commission européenne. L'objectif de Mum, Dad & Kids est de proposer l'adoption par l'Europe d'une double définition du mariage et de la famille: «le mariage est l'union durable d'un homme et d'une femme, et la famille est fondée sur le mariage et/ou la descendance.» Cette définition correspond au socle commun à tous les pays d'Europe. Son adoption serait un signe de concordance, facteur d'unité européenne.

Certes, en ce qui concerne le mariage de deux hommes ou deux femmes, il est trop tard pour la France - pour le moment en tout cas, n'injurions pas l'avenir! Mais nous avons un devoir de responsabilité et de solidarité vis-à-vis des autres pays qui subissent de fortes pressions afin de reconnaître le mariage de deux hommes ou de deux femmes en dépit de leur opposition. Par ailleurs, la France est directement concernée par cette initiative citoyenne puisque l'Europe tente par tous les moyens de faire reconnaître partout la PMA sans père et la GPA.

Le succès de Mum, Dad & Kids suppose deux conditions: sept pays au moins doivent atteindre un seuil minimum de signatures, lequel dépend du nombre d'habitants, et un million de signatures doivent être récoltées sur l'ensemble de l'Union Européenne. Dix pays ont déjà atteint ce seuil minimum et plus de 700.000 signatures ont été recensées. C'est immense… mais encore insuffisant pour que la commission européenne se trouve dans l'obligation de statuer sur cette proposition et, plus important encore, pour faire comprendre aux responsables européens que leurs orientations sociétales rencontrent une forte opposition. Cette double définition du mariage et de la famille est partagée par l'immense majorité des habitants des Etats membres de l'Union européenne. Mais encore faut-il qu'ils le fassent savoir, et en particulier les Français, qui n'ont pas encore atteint le seuil minimal requis. Et il y a urgence: l'initiative Mum, Dad & Kids s'achève règlementairement le 3 avril 2017 à minuit!

Il est tout à fait possible d'atteindre, et même de dépasser, ce million de signatures. La démarche est simple: il suffit de se rendre sur le site www.mumdadandkids.eu et de signer en ligne ou sur papier. Cette démarche est assortie d'une confidentialité maximale protégée par la loi: personne ne peut accéder aux noms et coordonnées des signataires. Les générations d'enfants à venir, qui comme nous tous auront besoin d'un père et d'une mère, ont besoin de nous: accordons-leur deux minutes de notre temps pour montrer en acte que la défense de la famille et de la filiation père-mère-enfant est incontournable."


Terres de mission : pour une nouvelle politique familiale

Au menu de cette émission, la famille : “La plupart des problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés sont liés d’une façon ou d’une autre à la famille” écrivait le chancelier Gerhard Schröder dans une tribune du quotidien Le Monde en 2001. Tel est le texte mis en exergue du travail très fouillé intitulé “Pour une nouvelle politique familiale” présenté ici par Claire de Gatellier, présidente de l’association Famille et Liberté. Les mesures proposées, très argumentées et précises, vont toutes dans le bon sens même si l’état d’extrême déliquescence de notre société ne permet sans doute pas d’espérer, pour l’instant du moins, mieux.


Les accueils Louis et Zélie pour aider les couples

Capture d’écran 2017-03-26 à 19.53.39L'Homme Nouveau consacre un dossier à LIFE, l’Institut pour la Famille en Europe, qui a déjà mis en place en France plusieurs « Accueils Louis et Zélie ». Adélaïde Pouchol écrit :

"Les premiers Plannings Familiaux s’ouvrirent dans les années 1960 en France pour promouvoir l’avortement et la contraception. Malgré l’idéologie qui les animait, les mouvements féministes qui ont oeuvré à la prolifération de ces centres avaient eu une intuition très juste en proposant des lieux d’écoute de proximité pour les femmes et plus largement pour les familles. Et pour cause ! On ne va pas chez le médecin ni aux urgences lorsque l’on est inquiète d’une grossesse survenue quand on ne l’attendait pas, que l’on ne sait pas bien comment aborder l’éducation sexuelle de ses enfants, que l’on a besoin de parler de difficultés dans son couple… bref, lorsque l’on a des difficultés d’ordre familial, difficultés qui peuvent concerner des femmes mais aussi des couples, des jeunes ou des moins jeunes, des célibataires ou des personnes âgées. Tout le monde, en fait. Alors vers qui se tourner ?"

Les accueils Louis et Zélie viennent combler ce manque. Placés lors de sa création en novembre 2015 sous le patronage du couple uni et rayonnant que fut celui des saints parents de sainte Thérèse de Lisieux, ils proposent une écoute gratuite dans ses centres d’orientation familiale ouverts à tous et à chacun, croyant ou non, marié ou célibataire, jeune, moins jeune… Un accompagnement assuré par des professionnels bénévoles compétents et soucieux d’aider.


Benoît Hamon favorable à un versement des allocations familiales pour tous, sans conditions de ressources

Lors d'une rencontre entre Benoît Hamon et des lectrices femme actuelle, le candidat a évoqué le versement d'une allocation familiale dès le premier enfant :

« Je n'ai pas encore réglé la question du financement. Est-ce que ça passe par une redistribution du montant des allocations familiales versées? Ca voudrait dire qu’on aurait moins au 2ème et au 3ème enfant et plus au premier. C’est difficile à faire. Je pense qu’il faudra sans doute augmenter le volume des allocations distribuées. J’étais contre la mise sous conditions de ressources. Si toutes les prestations sociales sont sous conditions, on affaiblit le consentement à l’impôt des plus riches. A la fin, quand on réserve des droits aux pauvres, ce sont de pauvres droits. Ma préférence va au caractère universel, sans conditions de ressources. Ca a un coût. ​​Je mettrai ce point en débat. Je veux m’en ouvrir avec les partenaires sociaux. »


Elections 2017 : les candidats répondent aux AFC

Premières réponses :


Pour une journée de la femme respectueuse de la femme

La journée internationale de la femme, mercredi 8 mars, sera comme chaque année l’occasion d’entendre les féministes analyser à leur manière la situation de la femme sous l’angle unique de la comparaison avec l’homme, ces féministes souhaitant faire de la femme « un homme comme les autres ».

0Déni de la différence et de la complémentarité homme-femme, oubli de la féminité, mépris de la maternité : nous ne voulons plus de ce discours anti-femme, ringard et contre-productif !

Pour accélérer la fin de la suprématie du discours féministe pro-gender, pour faire le point de la situation et des moyens d’agir, La Manif Pour Tous invite les militants à participer en nombre à ses « Bistros de campagne » prévus partout en France, en fin de journée, dans une atmosphère conviviale, pour une durée d’1h30 max :


5-8 avril : European Advocacy Academy à Bruxelles

La fondation européenne European Dignity Watch, qui se bat comme nous pour la défense des principes non négociables, mais au plan européen, nous prie d'annoncer sa prochaine European Advocacy Academy, du 5 au 8 avril à Bruxelles, pour former les leaders d'associations amies au combat politique au niveau européen, et créer un réseau de personnes défendant la dignité de la personne humaine, ses libertés et son enracinement dans une famille naturelle, fondée sur le mariage d'un homme et d'une femme.

Je le fais d'autant plus volontiers que le Salon beige est partenaire de cette excellente initiative. Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici:

http://www. europeandignitywatch.org/eaa/

Tout est en anglais, ce qui peut être un handicap pour certains amis français, mais EDW ne dispose malheureusement de l'argent de M. Soros ou de M. Bergé pour financer une traduction simultanée!

Guillaume de Thieulloy
Directeur du Salon beige


Dénaturation du mariage : les Finlandais ne lâchent rien

Capture d’écran 2017-03-02 à 07.09.24La loi dénaturant le mariage est entrée en vigueur mercredi 1er mars en Finlande. Le vote avait été serré : 101 voix pour, 90 contre, sept abstentions et deux absences. Il a divisé profondément la société, y compris parmi les représentants religieux. 13 000 personnes ont quitté l’Église évangélique-luthérienne de Finlande. Le mouvement pour un « Mariage véritable » n’entend pas baisser les bras, prenant pour modèle La Manif Pour Tous. Ludovine de La Rochère s’était rendue à Helsinki en mars 2015 pour soutenir cette petite sœur nordique, qu’elle qualifiait alors de « déclinaison française de La Manif pour tous ». Puis en mai 2016 pour un séminaire. Sara Rizzo, éducatrice spécialisée pour enfants autistes et porte-parole du mouvement pro-famille en Finlande, souligne :

« Parler avec Ludovine nous a renforcés dans nos craintes : les atteintes contre la famille ne font que commencer ».

Le mouvement bénéficie de relais politiques, dans le parti chrétien-démocrate et chez Les Finlandais, formation eurosceptique siégeant dans la coalition au pouvoir (qui va du centre à la droite). Son principal succès est la collecte de 106 000 signatures, pour un pays de 5,5 millions d'habitants, qui ont obligé les députés à se pencher sur leur demande : l’adoption d’une loi interdisant le mariage homosexuel. En effet, le Parlement doit étudier toute « initiative citoyenne » recueillant plus de 50 000 signatures en six mois, en vue d’éventuellement légiférer.


La Manif Pour Tous organise ses Bistrots de campagne

Beer-ec83bfeb1adc1cee27cd33c72844377a0cd725cfc983be77f79b28bfe48c00c9Réunir des militants autour d'un verre pour échanger sur les enjeux qui nous préoccupent ? Rien de plus efficace pour former, motiver, nouer des contacts et inciter à l'engagement.

Boomerang 2017 vous fournit un kit prêt à l'emploi: modèle de mail d'invitation, mode d'emploi pour réserver un bar, affiches, tracts...

Voici la carte des Bistrots de campagne déjà organisés. Pour Paris :

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Dissocier résolument dans toutes les instances la politique familiale de la politique sociale

Suite à la publication du Livre Blanc de Famille et Liberté (évoqué ici), Le Salon Beige a interrogé le Président de cette association, Claire de Gatellier.

6a00d83451619c69e201b7c8d60ac8970b-250wiPourquoi un Livre Blanc sur la famille, alors que La Manif Pour Tous semble occuper ce "créneau" ?

Le Livre Blanc pour une Nouvelle Politique Familiale est la conjonction de plus de vingt années d’observation, d’études et de réflexion de l’association Famille et Liberté sur la place de la famille dans la société française et le rôle de la politique familiale, en France et ailleurs, et de l’actualité politique de notre pays qui réclame, maintenant, un projet de société solidement ancré dans la réalité.

La Manif Pour Tous occupe un créneau différent du nôtre, celui des grands rassemblements et événements populaires en quoi elle excelle, et son action, suscitée par la loi Taubira, est dirigée pour l’essentiel vers les questions du mariage homme/femme, de la GPA et autres problèmes de filiation essentiels pour l’enfant. C’est pourquoi nous avons, d’un commun accord, peu abordé ces questions dans notre Livre Blanc.

Nous nous sommes placés sur le terrain plus large de la politique familiale dans son ensemble. Pourquoi est-elle nécessaire au pays ? : la famille contribue-t-elle à l'épanouissement des personnes et à l'accomplissement des personnalités? Est-elle pour la nation source de prospérité économique et condition de son équilibre démographique? Favorise-t-elle la solidarité et la sociabilité ? Sur quels critères incontournables doit-elle reposer pour porter ses fruits ? Comment cela se passe-t-il dans les pays où existe, ou bien ou n’existe pas, une politique familiale ? Etc.

Avez-vous des retours, positifs ou négatifs, des personnalités, notamment politiques et ecclésiastiques, qui ont été destinataires du document ? Comptez-vous communiquer sur ces réponses ?

Notre document est paru début novembre et nous sommes encore dans la phase de prise de contact individuelle avec un certain nombre d’ecclésiastiques, d’homme politiques ou de journalistes. Il est encore trop tôt pour faire un bilan complet d’autant que nous attendons d’avoir la liste des candidats aux élections législatives pour communiquer auprès d’eux.

Néanmoins les premiers retours sont bons, même si le monde médiatique et politique ne semble s’intéresser actuellement qu’aux démêlés partisans entre quelques figures de proue et que l’ambiance n’est pas vraiment à aller sereinement au fond des choses. C’est le propre des campagnes électorales mais c’est aussi le meilleur moment pour essayer de peser sur quelques promesses…

Les réponses vont du cercle d’étudiants qui prend le Livre Blanc comme sujet d’étude commun, jusqu’à l’ecclésiastique qui le fait suivre à un cardinal, en passant par les encouragements d’un haut fonctionnaire européen (honoraire malheureusement) et de nombreux membres actifs de partis politiques qui le répandent largement auprès de leurs cadres.

Ne serait-il pas opportun, aussi, de proposer aux élus, clé en main, des propositions de loi pour mettre en œuvre ces propositions ?

Faire des propositions de loi clé en main est une bonne idée en soi et il n’est pas dit que nous n’y venions pas. D’autres sont plus spécialisés que nous pour le faire, comme par exemple les Juristes pour l’Enfance mais nous sommes prêts à participer à ce genre d’entreprise si nécessaire. Christian Vanneste, à l’époque où il était président de Famille et Liberté, a déposé, avec quelques autres députés, une proposition de loi pour protéger les enfants contre la pornographie sur internet (2011). Sans succès hélas.

Mais on peut observer premièrement que la France souffre déjà d’une inflation législative maintes fois dénoncée et qui fait partie de cette lourdeur technocratique et bureaucratique qui nous ruine et nous paralyse. Le législateur légifère sans cesse à partir de cas particuliers et rentre ensuite dans tous les détails de la vie des Français.

Les lois se contredisent les unes les autres et le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel finissent par être les arbitres, souvent difficiles à comprendre, de la vie politique. Quand ce n’est l’ONU ou l’Europe qui décide à notre place. Avant de rédiger de nouvelles lois, il faudrait commencer par en supprimer ou dépoussiérer certaines de leurs strates successives.

Deuxièmement, de nouvelles lois doivent obligatoirement être préparées et accompagnées par un changement culturel profond. Nos adversaires ne s’y sont pas trompés qui ont préparé loin en amont dans les Loges et autres officines leur plan sans faille de démolition de la famille. Les lois se sont ensuite enchaîné les unes après les autres tout naturellement selon une logique toute gramscienne.

Une application pratique ? Le décret Azoulay sur la classification des films pornographiques :

L’article 227-24 du code pénal punit de trois ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende la fabrication, la diffusion ou le commerce de messages par quelque support que ce soit « à caractère violent ou pornographique lorsque celui-ci est susceptible d’être vu par un mineur. La loi est donc bien là, depuis des décennies. Mais elle ne précise pas ce qu’est un message ou un film pornographique. Qui va décider d’autoriser un film aux mineurs ou non ? Qui va définir ce qui relève du porno ou de la création artistique » ? Le ministre de la culture, assisté d’une commission ad hoc. Hier, Fleur Pellerin, aujourd’hui madame Azoulay. Et lorsque celle-ci, est lasse de se voir parfois désavouée par la justice saisie par des associations comme Promouvoir qui prend la défense des enfants, elle signe un simple décret, comme celui du 8 février dernier, pour assouplir la loi en jouant sur les définitions. Et en prime, son conseiller dans cette affaire, Jean-François Mary, est nommé en même temps membre du CSA.

Dans une société convertie à la culture des « droits sexuels et reproductifs » où l’Education nationale elle-même veut enseigner aux enfants dès le primaire l’art et la manière de « jouir sans entraves » tout en décidant de son sexe, toute proposition de loi sera vaine si elle ne s’accompagne d’une reconquête culturelle intelligente, raisonnée, lucide, courageuse et ferme. Cette reconquête est en marche ; Famille et Liberté comme le Salon Beige en sont des acteurs.

Quel est, selon Famille et Liberté, la première chose à faire en matière de politique familiale ?

Revenir au réel. Convenir que l’homme n’est pas un enfant trouvé, ne dépendant de personne et n’ayant aucuns liens. L’homme naît d’un homme et d’une femme et il a besoin d’une famille, d’abord absolument pour grandir mais ensuite tout au long de sa vie.

La famille est donc constitutive de la personne humaine. Il faut symboliquement le réaffirmer en dissociant résolument dans toutes les instances politiques et réglementaires la politique familiale de la politique sociale. Portefeuilles ministériels distincts et Code de la Famille distinct du Code d’action sociale… La politique familiale n’a pas pour but d’aider une catégorie sociale en difficulté mais de faire vivre la nation en confortant et soutenant le tissu familial.

Revenir au réel c’est aussi laisser les femmes être des femmes, ne pas leur confisquer leur féminité en prétendant faire leur bonheur malgré elles. Le féminisme tel qu’il est prôné, c’est bon pour les femmes riches belles et jeunes qui s’en sortiront toujours. Mais les autres ? Rêvent-elles vraiment toutes de se suffire à elles-mêmes ?

Encourager les hommes à reprendre leur place. Pas de pères, pas de civilisation disent les psychologues. A trop dévaloriser l’homme, le père, on voit que, faute d'avoir des hommes à qui s'identifier, les jeunes en quête de virilité restent de perpétuels adolescents ou, pire, deviennent des proies idéales pour les recruteurs du Djihad.

Foin des théories du genre, à l’école et ailleurs. Elles sont tellement contraires au réel qu’on est obligé de multiplier les lois, décrets, circulaires, quotas, tracasseries sans nombre pour faire rentrer dans la tête et la vie des gens qu’une femme et un homme c’est rigoureusement pareil et qu’une femme est beaucoup plus heureuse à conduire une pelleteuse qu’à élever des enfants.

Ne volons pas leur enfance aux enfants. Ce ne sont pas des adultes miniatures et il ne faut surtout pas les laisser, au nom des « prétendus droits sexuels des enfants » avilir et blesser gravement par une éducation sexuelle à l’école aujourd’hui perverse si l’on n’y prend garde, et par une exposition à la pornographie et à la violence.

Pour le côté plus technique d’une politique familiale, nos propositions se résument à cinq mots : subsidiaire, universelle, cohérente, stable et positive. On trouvera le détail de ces cinq critères dans le Livre Blanc Pour une Nouvelle Politique Familiale.


L'avenir de la société dépend des familles

Ludovine de La Rochère revient sur son livre "Familles je vous aime" et explique à Charlotte d'Ornellas pourquoi il est urgent de replacer l'intérêt supérieur de l'enfant au centre des préoccupations politiques françaises. Car les familles sont la matrice de la société et notre avenir dépend d'elles.


Ludovine de la Rochère : "On confond trop... par bvoltaire


Initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids pour le mariage et la famille : en marche vers le million de signatures

10_MDK_FRLancée le 4 avril 2016, l’initiative citoyenne européenne (ICE) Mum, Dad & Kids doit recueillir 1 million de signatures d’ici le 3 avril 2017 pour faire un grand pas vers la reconnaissance du mariage homme/femme et de la filiation père-mère-enfant par l’Union Européenne.

A ce jour, 610000 signatures ont été collectées, dont 27575 pour la France.

Mum, Dad & Kids propose à l’Union européenne d’adopter une définition claire du mariage et de la famille par la législation communautaire :

“Le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » et « la famille est fondée sur le mariage et/ou la descendance ».

Ce sont ces définitions que les citoyens Européens sont appelés à soutenir par leurs signatures. Si le million de signature est atteint, la Commission européenne sera obligée d’ouvrir un débat en vue d’adopter cette double définition du mariage et de la famille.

Le principe même de cette initiative citoyenne européenne a déjà été validé par la Commission. Ces définitions, correspondant au socle commun à tous les Etats membres de l’UE, renforcent l’unité européenne et assurent le respect de l’article 9 de la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Concrètement, la pétition Mum, Dad & Kids peut être signée en ligne sur ou sur papier (formulaire téléchargeable en ligne sur www.mumdadandkids.eu).

Ludovine de La Rochère précise :

« Cette initiative est une opportunité à saisir pour non seulement stopper la déconstruction de la famille mais aussi soutenir le mariage, la richesse de l’altérité et de la complémentarité des sexes, la filiation et l’intérêt supérieur de l’enfant. J’invite les familles de France et d’Europe à amplifier la mobilisation. Nous avons déjà rassemblé près des deux tiers du million de signature nécessaire. Nous avons marqué un essai. Nous avons deux mois pour le transformer ».


Famille et démographie

L'association Famille et Liberté a publié un Livre Blanc Pour une nouvelle politique familiale. L'objectif est précisé au début :

Capture d’écran 2017-02-14 à 22.31.26"[...] Il nous a cependant semblé qu’en ces temps d’effervescence électorale sur fond de pessimisme et de remise en question désabusée de ce qui fonde notre société, il était plus que jamais nécessaire de redéfinir la place de la famille dans la société et dans la vie politique. Surtout, des orientations précises et concrètes nous ont semblé utiles pour fournir propositions et arguments aux hommes et aux femmes politiques qui ont vraiment le souci, de quelque bord qu’ils soient, de comprendre et de répondre aux légitimes préoccupations des électeurs et d’assurer la pérennité de la France.

Les tentatives de redressement du pays ont échoué parce qu’elles ont toutes négligé le ressort principal de la cohésion sociale, celle où chacun occupe sa place et toute sa place, c’est-à-dire la famille. Nous entendons donner ainsi tout un arsenal d’argumentaires pour montrer qu’il n’y a pas de justice sociale sans la notion toute familiale de ce qui est dû et demandé à chacun, dans le souci prioritaire du plus petit mais en fonction de l’intérêt de la famille entière ; pas de développement économique durable sans le modèle du père qui entreprend et construit pour sa famille, dans la vision à long terme dessinée par la succession des générations ; pas de rayonnement culturel sans le désir de transmettre ce que l’on a reçu et développé, désir constitutif de la famille ; pas de paix sans la médiation de la mère, porteuse de vie et arbitre entre autorité et tendresse.

Quand les familles se délitent, la nation décline, mais que les familles rayonnent à nouveau et la nation se ressaisira. L’une des préoccupations majeures des Français est devenue la lutte contre le terrorisme islamiste. Les medias relayent la stupeur éprouvée devant de si nombreux cas de radicalisation de gens apparemment normaux. Là aussi, les réflexions développées dans les pages suivantes laissent à penser que la désagrégation familiale est le meilleur terreau de ce genre de réaction, et plus particulièrement la féminisation de la société et la disparition de l’autorité paternelle et du modèle masculin en général. Soucieux d’échapper à tout slogan électoraliste, nous avons cherché, dans un incessant va et vient, à étayer des propositions les plus concrètes et réalistes possible par une argumentation de fond. De fil en aiguille, de nouvelles questions sont suscitées par les réponses elles-mêmes et nous ne prétendons pas avoir réponse à tout. Il nous a seulement semblé que la tâche de Famille et Liberté était bien de remettre la famille au centre des enjeux politiques qui vont prendre une place prépondérante dans les mois à venir. Si, comme nous le pensons, la famille comme institution est le coeur et le maillon incontournable dans l’évolution et le renouvellement de nos existences comme dans l’épanouissement de nos cultures, si elle est le seul ciment qui peut donner cohésion et force à la société, alors nous devons le prouver, en convaincre les hommes politiques et tous ceux qui exercent des responsabilités, chacun à son échelon, dans la société civile, et en tirer les conséquences pratiques. C’est à quoi devrait servir ce Livre Blanc."

A noter que ce Livre Blanc développe peu les sujets liés à la loi Tauibira (dénaturation du mariage et de la filiation, PMA et GPA) puisque cela ferait double emploi avec le travail de La Manif pour tous. En revanche, on y trouve tout un tas de sujet liés à la famille, comme la démographie et l'immigration :

"[...] C’est pourquoi, pour les migrants eux-mêmes, la solution du départ est un pis-aller qui ne saurait être encouragé comme la solution idéale. Dans leur intérêt et dans celui de leur pays, les efforts devraient consister en premier lieu à faire en sorte qu’ils puissent rester sur leur terre et contribuer à la développer.

Ceci a été parfaitement exprimé par Charlotte Höhn, directeur de l’Institut fédéral allemand de recherche sur la population. Représentant l’Allemagne à la Commission des Nations Unies sur la Population et le Développement, elle était interrogée par la revue de recherche de la commission européenne sur l’immigration comme moyen de résoudre le déficit démographique ; elle répondit ceci :

« Ce n’est pas correct, en tous cas, pas au-delà d’un niveau où l’intégration ne sera plus possible. Si, par déficit démographique, on entend faible taux de fécondité, les immigrés ne remplaceront jamais les bébés. Pour compenser le faible taux de natalité d’un pays, il faudrait qu’ils deviennent majoritaires dans ce pays. En outre, une fois installés dans ce pays, leur taux de natalité baissera à son tour. Si, par déficit démographique, on entend population vieillissante, là non plus l’immigration n’est pas la solution. Les immigrés vieillissent aussi et acquièrent des droits sociaux. Recruter le nombre d’immigrants nécessaires pour arrêter le vieillissement démographique signifierait l’immigration sur une échelle qui serait difficile à gérer. Une étude des Nations Unies sur une “immigration de remplacement“a attiré l’attention sur ce fait »

L’étude à laquelle Charlotte Höhn fait référence ici date des années 2000, mais elle n’a jamais été démentie par les faits. Et pourtant, malgré ces avertissements, « l’’immigration est devenue, dans l’esprit des dirigeants de l’Union européenne, la solution pour éviter un déclin démographique et limiter la régression économique et sociale. » Elle prévoit que parmi les pays d’Europe, seuls le Royaume Uni et la France pourraient conserver leur nombre d’habitants « avec moins d’immigrants que ce qu’ils ont reçu dans un passé récent ». Qu’est-ce qui explique cette singularité du Royaume-Uni et de la France et qu’est devenue leur démographie depuis les années 2000 ? Nous y reviendrons mais non sans avoir souligné, à la suite de tout ce qui précède, qu’au « suicide démographique » de l’Europe, la solution de « l’immigration de remplacement », de l’aveu même des instances onusiennes, ne saurait être satisfaisante et serait même lourde de conséquences pour l’avenir des peuples d’Europe, la cohésion nationale, la sécurité et l’avenir de la civilisation tout entière. Surtout dans la mesure où l’Europe a dilué son identité jusqu’à n’avoir à offrir aucun facteur d’intégration aux peuples qui frappent à ses portes, voire même, qui les forcent. C’est l’avertissement du général du Verdier qui mettait en garde, dans un ouvrage bien documenté sur l’avenir démographique de l’Europe, contre la tentation de « prôner le métissage, forme plus progressive, mais pas plus indolore de la disparition»."

Cas de la Russie, citée parmi d'autres :

"La Russie a connu le même effondrement des naissances dans les années 90 ainsi qu’une crise sanitaire entraînant une augmentation des décès. Démentant toutes les prévisions, les naissances ont augmenté de façon spectaculaire (+ 58%) entre 1999 et 2014. Le taux de fécondité a grimpé de 1,17 enfant par femme à 1,75, tandis que le nombre d’avortements officiels est passé dans la même période de 4.103.000 à 940 00018. Il faut dire qu’en 2006, Poutine a déclaré que la démographie était le problème le plus urgent du pays et a pris les mesures qui s’imposaient pour encourager et soutenir les familles. Depuis 2009, la population de Russie augmente grâce à un solde migratoire positif. Mais depuis 2013, elle n’a même plus besoin pour augmenter, de tenir compte de l’immigration : en 2013 et 2014, les soldes naturels positifs étaient respectivement de 24 013 et 33 688 habitants. Néanmoins tout n’est pas réglé : depuis 2008, en conséquence du creux démographique des années 90, le nombre des femmes en âge de procréer diminue, ce qui entraînera mathématiquement une diminution des naissances qui devra être compensée par un taux de fécondité encore accru."


Face à Gleeden, les AFC font appel

Communiqué des AFC, qui viennent de perdre leur procès contre ce site prônant l'infidélité conjugale :

"Jeudi dernier, la Justice a débouté les AFC de son procès contre Gleeden, site "spécialisé" dans les rencontres extra-conjugales, aux motifs principaux que :

  • La violation de l'obligation de fidélité ne constituerait pas nécessairement une faute, car les époux peuvent s'en délier d'un commun accord et le comportement de l'un excuser l'infidélité de l'autre,
  • dès lors, seuls les époux pourraient se prévaloir d'un manquement à cette obligation.
  • L'infidélité n'étant pas nécessairement une faute, il ne serait pas illicite d'en faire la promotion.

En somme, l'exception fait la règle : le Tribunal donne toute force aux exceptions les plus infimes - les adultères consentis - pour balayer la règle. Ceci est d'autant plus regrettable que ces situations ne sont, à l'évidence, pas celles qui sont visées par le site, qui joue allègrement sur le registre du secret, du mensonge, des "astuces pour ne pas se faire prendre".

Il est étrange de fonder un raisonnement sur l'adultère en se fondant sur 1% d'entre eux qui seraient consentis. Il n'est pas moins étrange de limiter au conjoint qui, par hypothèse, est dans l'ignorance de l'adultère, la possibilité de s'en plaindre et de réclamer le respect de la fidélité. 

Les AFC rappellent qu'il existe pour les couples de multiples formes d'union (Pacs, union libre, mariage...). Personne n'a l'obligation de se marier. Pourquoi faire le choix du mariage pour transgresser délibérément cet engagement ? A partir du moment où deux personnes choisissent de souscrire librement au mariage, il est normal que la loi prohibe l'incitation à la violation de cet engagement

De fait, les AFC entendent interroger la société tout entière sur cette question, qui n'est pas celle de l'infidélité, mais celle du business de l'infidélité, de la promotion de la duplicité. Comment la justice qui, sauf exception, prononce le matin, un divorce pour faute sur ce fondement pourrait-elle, le soir, dire qu'on a le droit de le favoriser ? Comment un maire qui, tous les jours, rappelle l'article 212 du code civil aux nouveaux époux, peut tolérer qu'à la sortie de la mairie, une société privée les incite et les aide à s'en affranchir ? 

Derrière la légèreté apparente du commerce de Gleeden, il y a des drames personnels et un business sur lequel chacun doit s'interroger. Les dégâts causés par l'infidélité sur la stabilité des couples, le bien-être des enfants, le lien social ne sont plus à prouver. Il n'est pas acceptable de les sacrifier à des intérêts strictement mercantiles. On ne peut se résoudre à ce que les exigences du commerce l'emportent sur la protection de la famille. C'est pourquoi les AFC ont décidé de faire appel de ce jugement."


Le FN crée son Cercle Fraternité (pro-famille) à Montpellier

Gérard Prato, Gilles Ardinat et Agnès Marion (présidente du Cercle Fraternité) présentent le Cercle Fraternité, un collectif du Front National qui s'oppose à la PMA, à la GPA, au "Mariage Pour Tous", à la Théorie du Genre, et plus généralement aux revendications LGBT.

Gilles Ardinat :

«Gérard Prato et moi avons voulu donner de la visibilité à la Famille. Le Cercle Fraternité, lié au Front National, l'alimente en propositions, observations, sur toutes les questions liées à la Famille, à la Filiation et aux questions bioéthiques. Ca me paraissait important d'être président à Montpellier sur ces thèmes là puisque, vous le savez, cette ville est devenue le terrain de certains lobbys qui se nomment les lobbys LGBT qui ont une place très importante sur le plan médiatique et sur le plan politique, et qui ont organisé il y a quelques mois une "grande conférence mondiale" où il y a eu très très peu de public. On veut porter face à ses lobbys qui sont très très peu représentatifs une autre vision et une autre philosophie.

Le Cercle Fraternité va donner une visibilité à ces questions, sachant que la la Famille est une valeur fondatrice et fondamentale du Front National bien avant la création du Cercle Fraternité.

Nous pensons que les utérus ne sont pas des objets à louer. Nous pensons que les enfants ne doivent pas être des marchandises, pas plus que les gamètes ou autres délires liés à la PMA, à la GPA, et à toutes ces évolutions. Notre Cercle va être force de discussion et de propositions pour démontrer que toutes les évolutions comme celle de la Loi Taubira (Mariage Gay) et les revendications LGBT ou Théorie du Genre par exemple sont des choses philosophiquement aberrantes. Il n'y a aucune haine, aucune hostilité, c'est un combat d'idées, un combat philosophique.»

Par ailleurs, on apprend que le lobby LGBT n'est jamais satisfait. Le 1er "couple marié" sous la loi Taubira est de Montpellier. Mais il garde une rancœur contre Hollande, qui n’a pas tenu ses promesses de campagne, en refusant la PMA aux femmes lesbiennes. Bruno :

"C’est de la traîtrise, car il s’était engagé. Quel manque de respect !"

Vincent :

"Pourquoi devrait-on croire aujourd’hui les candidats de la Belle Alliance populaire ? Ils ont eu l’occasion d’appliquer leur programme et ne l’ont pas fait. Manuel Valls lui-même s’était dit 'favorable' à la GPA en 2011, avant de changer d’avis".


Nouvelle procédure de divorce : rapidité de l’audience et faible formalisme

De Jacques Bompard :

Unknown-27"En cinq ans, le gouvernement socialiste aura accompli la tâche qu’il s’était fixé : non content d’avoir entériné le gouffre économique de la Nation, il en aura détruit les fondements essentiels. S’attachant à intervenir dans chaque parcelle de la vie privée des Français, l’État pratique l’immixtion au détriment de la responsabilité des familles. « Mariage » pour Tous ; avortement pour tous ; divorce pour tous. Au détriment de l’enfant, cette déconstruction perpétuelle des solidarités familiales porte en elle le germe de tous les maux.

A l’heure où le nombre de divorce annuel affecte 120 000 à 150 000 couples, la dernière mesure de l’État aura été de favoriser l’accélération de la procédure de séparation. Lors du passage de ce texte inique, j’avais déposé de nombreux amendements soulignant l’inanité d’un tel texte, qui enjoint les couples souhaitant se séparer à ne même plus à recourir à un juge, afin d’accélérer le divorce et désengorger les tribunaux. Non seulement de telles dispositions, accréditées par actes sous seing privé, n’ont plus de valeur authentique, mais elles soulèvent également des problématiques dans le cœur de la cellule familiale.

« Permettre aux conjoints de négocier entre eux, c’est les renvoyer à des rapports de force », soulignait en ce sens Sibylle Gollac, sociologue. Un rapport de force auquel est confronté l’enfant, qui peut désormais se voir échoir la lourde charge de contester le divorce, engendrant par ailleurs l’ouverture d’une procédure judiciaire. Qu’en est-il du droit de l’enfant à être élevé par son père et sa mère ? Car comme le soulignait l’association Famille et Libertés, « le mariage, qui dure, est le cadre le plus adapté aux besoins des enfants, non pas parce que les gens mariés seraient les meilleurs, mais parce qu’il offre à la famille un cadre protecteur et sécurisant ».

Quelques mois seulement après le passage de la loi, certains époux « déplorent déjà la rapidité de l’audience et son faible formalisme », confie Sibylle Gollac. Encore une fois, l’État, qui ignore jusqu’à la propre constitutionnalité des législations qu’il met en place, en fait pâtir ses institutions et ses ressortissants. Quel est cet État, qui prône sans cesse « l’égalité réelle » au détriment de cette saine complémentarité qu’entretient la famille ? Quel est cet État, qui abandonne les enfants au triste avenir d’une vie rythmée par la dictature de l’individualisme ? Quel est cet État qui favorise la décroissance démographique de son peuple et en dévaste les foyers ? A cet État-là, on aimerait rappeler qu’il doit être le fonctionnaire de la société…et non l’inverse."


"La famille est une cellule de transmission et de solidarité que l’Etat ne peut remplacer"

En marge du meeting de Marine Le Pen, Marion Maréchal le Pen a été interrogée par Présent. Extrait :

8794-20170207"[...] La famille est une cellule de transmission et de solidarité que l’Etat ne peut remplacer. La natalité doit être défendue, les parents doivent avoir la possibilité de choisir l’école qu’ils veulent pour leurs enfants. Les familles françaises doivent être avantagées sur le plan fiscal, bénéficier d’aides qui leur simplifient la vie. Marine Le Pen veut revenir sur certaines mesures socialistes comme le congé parental partagé qui, en réalité, est une manière indirecte de réduire ce congé : il faut le rétablir intégralement pour les femmes. D’autres engagements portent sur la facilitation de la transmission du patrimoine familial, l’augmentation du niveau de cette transmission et le délai pour le faire. Le projet présidentiel répond à de réelles attentes des Français. [...]"


Livres en famille : une librairie en ligne

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Livres en Famille est une librairie (40 ans d’expérience) au service de la famille, une librairie qui suit l’actualité en présentant régulièrement un thème et les meilleurs ouvrages sur le sujet – Livres – CD - DVD.... pour adultes et enfants. Exemples :

Des Classifications pratiques tout au long de l’année :

D’ou l’importance de s’abonner... L’ infolettre hebdomadaire  présente :

  • les dernières nouveautés intéressantes en politique, religion histoire littérature jeunesse...
  • un auteur et son oeuvre :  Eugenio Corti – Terpant - Mattei – Chesterton – Hergé – Antony  etc...
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Abonnement en page d’accueil du site. Voilà des éléments qui font de Livres en Famille une librairie pratique, dynamique, à l’écoute et au service de la famille. 


Signez la Déclaration pro-famille de Cape Town

Le 10 décembre 2016, des dizaines de leaders ont lancé la Déclaration de Cape Town en Afrique du sud, défendant la vérité éternelle du mariage comme union d'un homme et d'une femme, qu'aucun pouvoir humain ne peut changer. Cette déclaration a été l'acte de naissance de l'International Organization for the Family. Plusieurs représentants français étaient présents, parmi lesquels Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, et Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon beige.

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Cette déclaration vient d'être traduite en français :

A travers le monde entier, nous n'avons ni langues, ni cultures ni croyances communes. Nous sommes divisés par l'histoire et par la géographie, par les coutumes autant que par les régimes. Mais nous sommes unis sur les éléments essentiels qui fondent notre civilisation. Nous sommes d'accord sur le socle de la société civile, l'essence même de cette première communauté primordiale appelée la famille: Nous affirmons la dignité du mariage comme le lien conjugal entre un homme et une femme. Nous n'y adhérons pas comme à une praxis imposée par une secte, une nation ou une époque, mais nous le considérons comme le patrimoine commun de toute l'humanité. Nous ne le défendons pas pour des raisons de préférence, de choix ou de goût, mais comme le coeur même de tout ordre social juste.

Les êtres humains prospèrent au sein de communautés. Et chaque communauté puise son essence-même là où chaque être humain mérite de commencer: dans le mariage. Dans le mariage, un homme et une femme s'engagent à unir leur vie entière pour ne former qu'une seule famille et sceller leur amour comme une seule chair. Ils montrent la fidélité et l'unité dans la diversité de toute société saine. Ainsi obtiennent-ils pour tous les enfants nés de leur union, le droit d'aînesse de toute personne : connaître l'amour fidèle de l'homme et de la femme dont l'union leur a donné la vie.

Les familles fondées sur des mariages solides exigent déjà  beaucoup ; Mais les couples blessés ont des besoins de soutien encore plus grands de la société entière. Une culture épanouissante servira donc le mariage - et toute la société - en favorisant la chasteté et la fidélité, en décourageant la pornographie, l'adultère et le divorce, et en résistant fermement à toute tentative de redéfinir le mariage: notamment les pratiques entre personnes de même sexe ou en groupe, les unions libres ou temporaires.

Nous promettons d'honorer, de restaurer et de protéger ces vérités. Nous nous engageons, dans la mesure du possible, à refuser de travailler avec les entreprises qui les nient. Nous promettons de résister à l'impérialisme culturel envahissant des puissances occidentales dont les gouvernements ne cherchent rien de moins que la colonisation idéologique.

Ensemble, nous nous unissons à la cause commune, Orient et Occident, Nord et Sud, de défense d'une vérité qu'aucun gouvernement ne pourra jamais renier. En refusant de nous soumettre à un quelconque pouvoir terrestre, en utilisant chaque mesure juste, nous ne faiblirons pas ni n'abandonnerons jusqu'à ce que la vérité sur le mariage redevienne le fondement de nos lois et soit honorée dans nos pays.

Signez ici.

Mercredi 25 janvier, le député Jean-Frédéric Poisson a reçu à l'Assemblée nationale David Lejeune, directeur exécutif de l’organisation internationale pour la famille (IOF).


Le taux de fécondité : indice de la santé de la France

Communiqué des AFC :

"Une récente étude de l’INED Population & Société  (Numéro 540, Janvier 2017) « La proportion de femmes sans enfants a-t-elle atteint un pic en Europe ? » révèle un taux de fécondité en forte baisse, avec une moyenne de 1,7 enfant par femme (pour les femmes nées en 1974), moyenne reconnue aujourd’hui comme insuffisante pour le renouvellement de la population en Europe.

La France n’y fait pas figure d’exception, puisqu’elle est passée elle aussi au-dessous du seuil symbolique de 2 (INSEE, Bilan démographique 2016), admis comme le seuil de renouvellement.

La CNAFC n’est cependant pas surprise de cette baisse qu’elle annonçait déjà en 2015 puis en 2016 à l’occasion de la publication d’un sondage IFOP.

L’étude de l’INED constate en effet un lien étroit entre le taux de fécondité et « le marché du travail, avec son lot d’emplois précaires, et les politiques familiales qui ne consacrent finalement que des budgets limités à l’aide des familles, font que la décision de devenir parent reste difficile à prendre à la fois pour les hommes et les femmes. Ensuite, l’augmentation rapide du taux d’activité féminine à temps plein ne s’est pas accompagné du développement de politiques d’offre de gardes d’enfants et de congés parentaux suffisantes pour pouvoir concilier travail et famille ».

Les réformes gouvernementales successives en matière de politique familiale – deux abaissements du plafond du quotient familial, la fiscalisation des majorations familiales de retraites et la mise sous condition de ressources des allocations familiales – ont indiscutablement un impact direct et menaçant sur l’avenir de la démographie française, dès lors qu’1 Français sur 2 et 62% des parents de deux enfants ou plus y voient un contexte qui découragerait l’accueil d’un nouvel enfant (Sondage IFOP, janvier 2016).

Plus largement, les récentes évolutions du congé parental et le nombre toujours très insuffisant de places en crèche rendent encore le contexte moins favorable à la natalité, affectant les finances comme le moral des familles.

Les AFC réaffirment avec force la nécessité d’une politique familiale ambitieuse, distincte de la politique sociale et qui, loin d’être un investissement à perte, sera l’un des moteurs de la reconstruction et de la stabilité humaines et économiques de la France. Elles sont notamment très attentives aux orientations que prendront les candidats à l’élection présidentielle, qu’elles ont déjà interpellés pour la plupart sur cette question cruciale."


40% des familles monoparentales ont des problèmes de pension alimentaire

Début janvier, le divorce est devenu "plus simple et plus rapide".

Or, on apprend aujourd’hui que 40% des femmes divorcées ont du mal à obtenir le versement des pensions alimentaires !

Pourquoi faciliter le divorce, alors cela conduit de nombreuses familles monoparentales à la précarité ?


Révélation : l'ampleur inattendue de l'attente des électeurs de gauche vis-à-vis de la famille

Capture d’écran 2017-01-17 à 07.13.54Surprise : la famille pourrait bien jouer les invités de dernière minute dans la primaire de gauchequi patauge. Les enseignements du sondage exclusif Ifop/La Manif Pour Tous soulignent les très fortes attentes des sympathisants de gauche vis-à-vis d'une politique de la famille ambitieuse. 

  • 91% des électeurs de gauche estiment que la famille est « le premier lieu de solidarité, notamment entre les générations ».
  • 90% considèrent que « la famille est une valeur qui n'est ni de droite, ni de gauche ».
  • 92% des sympathisants du PS estiment qu'elle constitue « le principal amortisseur social, c'est à dire que c'est le lieu par excellence où s'exercent la solidarité et l'entraide ». 
  • 88% des Français, et une proportion identique d'électeurs de gauche, font de la famille « un atout pour la paix sociale et le vivre ensemble ».  

Les sympathisants de gauche, dont un certain nombre hésitent à participer à la primaire des 22 et 29 janvier prochains, portent un regard sans concession sur la politique menée tout au long du quinquennat de François Hollande. Cela explique sans doute en partie les difficultés auxquelles il a dû faire face et qui l'ont conduit, fait exceptionnel, à renoncer à briguer un second mandat.

  • 71% considèrent que « la politique fiscale de ces dernières années pénalise fortement les familles » et ce sentiment est partagé par 61% d'électeurs de gauche et même 75% des partisans de Jean-Luc Mélenchon. 
  • « la réduction du budget de la politique familiale » est jugée comme une mauvaise chose par les 2/3 des Français et plus encore par les ¾ des électeurs du PS.
  • 70% des Français, et autant chez les électeurs de gauche, craint que « le seuil de revenu à partir duquel les allocations familiales sont réduites ne soit abaissé année après année ». Cet attachement à l'universalité des allocations familiales traduit aussi l'inquiétude sur les conséquences d'une politique anti-familiale en terme de démographie.
  • 55% des Français estiment que « la politique menée ces dernières années est de nature à conduire des couples à renoncer ou différer une nouvelle naissance. »
  • Pour 58% des 18-24 ans, la nouvelle procédure de divorce « sans juge » va s'appliquer au détriment des plus démunis.  
  • 70% des Français estiment que « l'Etat doit garantir à chaque orphelin le droit d'être adopté par un père et une mère adoptifs », et ils sont 74% parmi les sympathisants de gauche et même 84% chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012. 

Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, conclut :

« Il s'agit ni plus ni moins d'une remise en cause de la loi Taubira puisqu'elle inclue l'adoption pour les couples de même sexe. Cela revient à priver délibérément un enfant du droit à avoir un père et une mère ».  

« Les enseignements de ce sondage vont sans aucun doute donner des idées aux candidats de la primaire qui sont pour l'heure très frigides en terme de propositions pour la famille ». « Ces résultats traduisent un niveau d'attente en matière de politique de la famille extrêmement élevé de la part des sympathisants de gauche. Cette attente est souvent ignorée par les ténors politiques de gauche. Désormais, ils ont les cartes en main : ils ne pourront plus feindre un oubli dans leurs programmes. A n'en pas douter, les électeurs de la primaire de gauche seront attentifs aux propositions formulées dans la dernière ligne droite de la campagne, en particulier en matière de famille. » « Les candidats devraient se souvenir qu'une campagne se gagne grâce à des marqueurs. Indéniablement, la famille est en un, comme l'attestent les 73% d'électeurs de gauche (72% pour l'ensemble des Français) qui se disent "plus proches des membres de leur famille que de leurs amis". »


La famille et la filiation sont des marqueurs entre les candidats de la primaire de gauche

Capture d’écran 2017-01-16 à 19.08.09Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, constate :

« On constate que tous les candidats sont opposés à toutes formes de Gestation Pour Autrui (GPA) à l’exception de Vincent Peillon qui n’a pas fait part de sa position et de François de Rugy. C’est une évolution positive du paysage politique : le scandale des mères porteuses est aujourd’hui dénoncé par la plupart des responsables politiques. Reste à voir quels sont les moyens pour mettre fin à cette pratique intolérable : il y a encore beaucoup de travail avant d’obtenir l’abolition universelle de la GPA »

La Manif Pour Tous déplore le peu d’intérêt des candidats pour le transhumanisme ainsi que pour la politique familiale : celle-ci fait ainsi l’objet d’un nombre très limité de propositions. Les candidats qui l’évoquent le font uniquement pour en revoir le système de financement ou pour l’utiliser à d’autres fins que la famille : François de Rugy veut faire « basculer les cotisations familiales sur la CSG » et Manuel Valls veut financer « un revenu décent pour tous (…) sur la branche famille de la Sécurité sociale » « issu de la fusion de minimas sociaux, ce revenu décent sera attribué, sous conditions de ressources ». Manuel Valls souhaite qu’ « une part de 30% de la durée du congé [soit] non transférable à l’autre parent » : projet fort étonnant puisqu’il a déjà été mis en place sous son mandat de Premier ministre ! Pour Ludovine de La Rochère, 

« on est très loin du compte. Les candidats sont éloignés des réalités quotidienne des Français qui appellent de leurs vœux une politique de la famille ambitieuse ! »


La Cour européenne des droits de l’homme n’impose pas la légalisation du divorce

De Grégor Puppinck :

Unknown-7"Le 10 janvier 2017, la Cour européenne des droits de l’homme a rappelé, par une décision BABIARZ c. Pologne (n°1955/10), que la Convention européenne des droits de l’homme n’impose pas la légalisation du divorce ni ne contient de droit individuel au divorce. Le 22 novembre 2016, la Cour avait également conclu en ce sens dans l’affaire Andrzej PIOTROWSKI c. Pologne (n° 8923/12).

L’ECLJ avait été autorisé par la Cour européenne à intervenir dans ces affaires et à soumettre des observations écrites.

Les deux affaires mettent en cause le refus des juridictions polonaises d’accorder le divorce à des époux infidèles eu égard au refus de leur épouse légitime.

Dans l’affaire Babiarz contre Pologne, le requérant, marié en 1997 quitte son épouse infertile en 2005 pour vivre avec une autre femme avec laquelle il a un enfant. En 2006, il demande le divorce, mais les juges refusent de l’accorder, estimant M. Babiarz seul responsable de la détérioration du mariage et que son épouse a des motifs légitimes de s’opposer au divorce. En Pologne, un divorce demandé par le conjoint fautif ne peut être accordé qu’avec le consentement du conjoint délaissé, sauf à prouver que le refus de ce dernier est abusif.

M. Babiarz saisit alors la Cour européenne des droits de l’homme pour se plaindre d’une violation du droit au respect de sa vie privée et familiale et de son droit de se marier et de fonder une famille, droits garantis aux articles 8 et 12 de la Convention européenne des droits de l’homme. Il estime en effet avoir « le droit » d’épouser sa compagne actuelle et qu’il en est empêché par le refus du juge de prononcer le divorce.

Dans une décision rendue le 10 janvier 2017, la quatrième section de la Cour européenne a conclu, par cinq voix contre deux, à la non-violation de la Convention. L’ECLJ se réjouit de cette décision.

Rappelant ses décisions antérieures (F. c. Suisse, n° 11329/85, Johnston et autres c. Irlande, n° 9697/82), la Cour a confirmé que la Convention ne requiert pas la légalisation du divorce et que, en outre, les articles 8 et 12 de la Convention ne peuvent pas être interprétés comme conférant aux individus un droit au divorce :

“The Court has already held that neither Article 12 nor 8 of the Convention can be interpreted as conferring on individuals a right to divorce. (…)  It has also held that, if national legislation allows divorce, which is not a requirement of the Convention, (…)” (§ 49).

Tout en notant que la Convention européenne est certes « un instrument vivant devant être interprété à la lumière des conditions de vie actuelles », la Cour a rappelé à l’appui de ses conclusions qu’il était dans l’intention des rédacteurs de la Convention d’exclure explicitement un droit au divorce.

Dans ses observations, l’ECLJ avait aussi souligné que l’objet premier du droit « de se marier et de fonder une famille » est de conférer un cadre social stable à la fondation d’une famille. En conséquence, ce droit ne peut contenir un droit opposé à se « démarier », tout comme le droit à la vie ne peut être interprété comme contenant un droit à la mort (Pretty c. RU).

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Défendre prioritairement la structure naturelle de la famille n'est pas une "incohérence d'ultras"

Trouvée dans un long article d'Henri Hude consacré à Marion Maréchal Le Pen, cette phrase :

"Les incohérences de certains catholiques ultras en politique.

Peut-on d’abord les caractériser ? 

Ils ont souci de la famille et de la vie, mais ils n’ont pas assez souci du travail, ni surtout conscience qu’il y a là un seul problème à deux dimensions : une de justice sociale / familiale et une de justice économique."

Cette dialectique, que l'on peut retrouver dans un certain nombre de publications, révèle une méconnaissance profonde de la nature des principes non négociables, que le pape Benoît XVI avait pris soin de définir :

  • "la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
  • la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent  à  sa  déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
  • la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants."

Images-8Ces principes sont les piliers sans lesquels toute société s'écroule. Et c'est pourquoi, avoir le souci de la famille, première cellule vitale de la société, c'est aussi avoir le souci de l'équilibre social. Car l'homme n'est pas un individu isolé, et les problèmes sociaux actuels, comme le mal-logement, la pauvreté, la violence des jeunes, la drogue, etc. ne se résoudront pas avec des pansements artificiels ou étatistes. Les familles monoparentales, dont les mères isolées constituent la très grande majorité représentent la plus grande part des ménages les plus vulnérables à la pauvreté extrême. Et ce n'est pas la nouvelle facilitation du divorce qui va arranger les choses. Les problèmes économiques que connait notre pays ne se réduisent pas à leur aspect matérialiste.

Dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, Marie-Pauline Deswarte, commentant la devise républicaine et ses contradictions, écrit notamment :

"Ainsi la destruction de la morale familiale qui est entreprise depuis des décennies et, actuellement réactivée, entraîne une série de maux catastrophiques pour l’ensemble du corps social. On dépense beaucoup d’argent pour venir en aide à des enfants, des étudiants isolés, démunis. Mais on ne recherchera pas à renforcer la structure familiale traditionnelle qui a fait ses preuves au long des siècles, à lui laisser les moyens d’entretenir elle-même ses enfants et ses anciens. La société se substitue à autrui et pratique l’assistance et la distribution des revenus. Substitué à la famille, l’État devient totalitaire."


Australie : attentat contre l’un des principaux défenseurs du mariage

1482346385430Attentat par véhicule piégé en Australie contre Lyle Shelton, l’un des principaux défenseurs chrétien du mariage, proche d’IOM (International Organization for Marriage) et récent signataire de la Déclaration de Cape Town. Aucune victime


Le Kirghizstan protège le mariage

Unknown-9Les électeurs du Kirghizstan se sont majoritairement prononcés dimanche lors d'un référendum en faveur d'une réforme constitutionnelle à ne reconnaître le mariage qu'entre un homme et une femme.

Selon les  résultats de la consultation 79,67% des électeurs ont dit oui à cette réforme soutenue par le président kirghiz, Almazbek Atambaïev. Seuls 40% des électeurs se sont toutefois rendus aux urnes selon la commission électorale kirghiz, un faible chiffre qui n'empêche pas le référendum d'être validé.

Cet amendement particulièrement critiqué par le Conseil de l'Europe définit désormais le mariage comme un contrat "entre un homme et une femme", plutôt qu'"entre deux personnes", comme précédemment.


La déclaration de Cape Town sur le mariage et la famille

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IMG_8969Le 10 décembre 2016, des dizaines de leaders religieux, politiques, ou de la société civile ont lancé la Déclaration de Cape Town en Afrique du sud, défendant la vérité éternelle du mariage comme union d'un homme et d'une femme, qu'aucun pouvoir humain ne peut changer.

Cette déclaration a été également l'acte de naissance de l'International Organization for the Family.

Plusieurs représentants français étaient présents, parmi lesquels Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, et Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon beige (photo).

L'objectif est que, d'ici le 11 décembre 2017 (journée mondiale des droits de l'homme…) cette déclaration soit signée par au moins 2 millions de personnes du plus grand nombre de pays possible, pour répondre au lobby LGBT mondial par une organisation internationale de défense de la famille naturelle.

La version française de la déclaration est en cours de validation et sera prochainement mise en ligne, mais vous pouvez, dès à présent, signer ici.

Brian Brown (National Organization for Marriage) et David Lejeune (Opus Fidelis) :

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Breitbart a également consacré un article à cet évènement. Extrait :

"Sous le hashtag #CapeTownDec, le texte porte les signatures d'évêques, de parlementaires, de présidents et de PDG d'organisations pro-familiales, de professeurs d'université, de chercheurs et de directeurs d'ONG."

Les personnalités ayant signé cette déclaration.

La Manif Pour Tous :

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Mum, Dad & Kids : 9 pays ont dépassé leur quota de signatures

MDK 9 countries in greenIl y a désormais 9 pays qui ont dépassé leur quota national de signatures pour Mum, Dad & Kids : la Pologne, la Finlande, la Grèce, la Slovaquie, la Hongrie, la Lettonie, la Croatie, la Lituanie et Chypre.

Au total, plus de 400 000 signatures ont été collectées et le nombre augmente vite. En ligne on ne voit que le nombre de signatures collectées